Plus de 25 patients atteints d'un cancer ont bénéficié d'une radiothérapie en étant placés sous "apnées prolongées et répétées" (30 sec) et ce, "sans devoir recourir à une anesthésie". Une première mondiale, selon l'hôpital.
La technique, développée par le service de radiothérapie des Cliniques Saint-Luc, permet de placer le patient en apnée "grâce à la ventilation mécanique non-invasive".
Lorsqu'un traitement par radiothérapie est nécessaire, un scanner et/ou une IRM permettent habituellement de déterminer la zone à irradier et les régions à protéger. Cependant, "cette prise en charge peut s'avérer problématique pour les cancers de l'abdomen supérieur et du thorax (sein, poumon, foie, pancréas)", explique Saint-Luc. Les mouvements de respiration du patient détériorent la qualité de l'image, ce qui rend plus difficile de déterminer précisément la zone à irradier. "Les radiothérapeutes se voient dès lors obligés de traiter une zone plus importante pour garantir le ciblage (...), avec des risques d'effets secondaires plus élevés."
La respiration complique la détermination des zones à irradier au niveau du buste
Le service de radiothérapie a dès lors développé une technique "innovante et unique au monde", selon les Cliniques universitaires, soit la ventilation mécanique non-invasive. Pendant toute l'irradiation, le patient est placé sous des apnées répétées. Chaque apnée dure 30 secondes, ce qui permet d'immobiliser la zone à irradier. Le patient reste oxygéné, grâce à un masque de ventilation, "ce qui permet de reproduire à l'identique les apnées".
"Grâce à l'immobilité des patients durant leurs apnées, les images obtenues sont nettes et de meilleure qualité, augmentant in fine la précision de la zone à irradier", vante Saint-Luc. Davantage de tissus sains peuvent dès lors être préservés tandis que le traitement vise plus précisément la tumeur.
La technique, développée par le service de radiothérapie des Cliniques Saint-Luc, permet de placer le patient en apnée "grâce à la ventilation mécanique non-invasive".Lorsqu'un traitement par radiothérapie est nécessaire, un scanner et/ou une IRM permettent habituellement de déterminer la zone à irradier et les régions à protéger. Cependant, "cette prise en charge peut s'avérer problématique pour les cancers de l'abdomen supérieur et du thorax (sein, poumon, foie, pancréas)", explique Saint-Luc. Les mouvements de respiration du patient détériorent la qualité de l'image, ce qui rend plus difficile de déterminer précisément la zone à irradier. "Les radiothérapeutes se voient dès lors obligés de traiter une zone plus importante pour garantir le ciblage (...), avec des risques d'effets secondaires plus élevés." Le service de radiothérapie a dès lors développé une technique "innovante et unique au monde", selon les Cliniques universitaires, soit la ventilation mécanique non-invasive. Pendant toute l'irradiation, le patient est placé sous des apnées répétées. Chaque apnée dure 30 secondes, ce qui permet d'immobiliser la zone à irradier. Le patient reste oxygéné, grâce à un masque de ventilation, "ce qui permet de reproduire à l'identique les apnées"."Grâce à l'immobilité des patients durant leurs apnées, les images obtenues sont nettes et de meilleure qualité, augmentant in fine la précision de la zone à irradier", vante Saint-Luc. Davantage de tissus sains peuvent dès lors être préservés tandis que le traitement vise plus précisément la tumeur.