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En charge des relations avec les autorités chez GlaxoSmithKline Pharmaceuticals Belgique, Julien Brabants s'interroge dans le Standaard sur le prix demandé par le secteur pharmaceutique en matière de nouvelles thérapies. Le coût énorme de la recherche doit être amorti, dit-il, " mais ce n'est pas un blanc-seing pour demander des prix hors-norme ", pointe-t-il. Le patron pharmaceutique se distancie également de la stratégie consistant à impliquer le patient pour faire pression sur les autorités pour qu'elles remboursent certains médicaments.Prenant la balle au bond, la porte-parole de Maggie De Block, Els Cleemput, estime que cette carte blanche démontre qu'une partie du secteur pharmaceutique partage la vision du cabinet De Block. " Notre objectif est de rendre accessible au patient un maximum de médicaments, y compris des nouvelles thérapies et innovatives. Et plus rapidement. "Ce qui correspond complètement à l'accord de gouvernement qui veut rendre l'innovation la plus accessible et la moins chère possible. Pour ce faire, recherche, développement et investissement doivent être plus transparents. Les nouveaux médicaments doivent démontrer une véritable plus-value pour le patient.La ministre De Block, rappelons-le, a pris contact avec son équivalent néerlandais pour faire baisser les prix notamment des thérapies orphelines en regroupant ses forces avec les Pays-Bas.En 2015, les efforts demandés au secteur ont fait économiser 23 millions au patient et 89 millions à l'Inami, calcule le cabinet De Block. En réévaluant les conditions de remboursement des vieux médicaments, d'autres économies viendront qui pourront être réinvesties pour le remboursement de thérapies innovantes, espère la ministre.Celle-ci applaudit l'initiative de GSK et d'autres firmes de bientôt publier toutes leurs études cliniques.