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Le diagnostic et le traitement d'un neuropsychologue tant en première ligne qu'en deuxième lignes seront remboursés au 1er décembre. L'ergothérapeute sera également remboursé en deuxième ligne en ce qui concerne le traitement neurocognitif. Ces prestations seront incluses dans l'approche multidisciplinaire pour les patients covid long qui est suivie depuis cet été. "De cette manière, le trajet de soins pour les patients covid long est encore étendu", déclare le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke. "Nous voulons faire en sorte que les soins nécessaires et adéquats soient abordables et accessibles à toutes les personnes touchées par le covid long."Le ministre invite les personnes affectées à long terme par une infection au covid à ne pas rester sans agir, mais à consulter leur médecin généraliste. "Lorsque le diagnostic aura été posé, elles pourront entamer un trajet de soins", explique Frank Vandenbroucke.La décision prise le 21 novembre par le Comité de l'assurance est un nouveau pas en avant dans les soins du Covid long, car désormais l'ergothérapeute (en deuxième ligne) et le neuropsychologue - qu'ils travaillent à l'hôpital ou non - seront également ajoutés à ce trajet de soins. À partir du 1er décembre, ces soins seront aussi remboursés pour les patients répondant aux critères du Covid long.Frank Vandenbroucke souligne la contribution précieuse des coordinateurs Retour au Travail, y compris pour les personnes confrontées au covid long. "Il y a des témoignages de personnes atteintes de covid long qui ne peuvent plus travailler de la même manière ou au même rythme qu'avant. Avec comme conséquence qu'elles sont déclarées en incapacité de travail, alors que beaucoup d'entre elles demandent à pouvoir retravailler, mais à leur rythme et dans des conditions adaptées. Et heureusement, c'est possible, car être reconnu en incapacité de travail ne signifie pas que plus rien n'est possible en matière de travail. C'est à ce moment-là que nos coordinateurs Retour au Travail jouent un rôle important. En coopération avec tous les intervenants, ils peuvent veiller à ce qu'on recherche une solution, adaptée au patient et à son rythme, par une reprise partielle du travail ou grâce à un trajet d'accompagnement, par exemple. Parce que nous connaissons l'importance de travailler et nous savons qu'un emploi adéquat a un impact positif sur le processus de rétablissement."