Le secteur de la santé occupe une place importante dans les couloirs du CES, le salon mondial des nouvelles technologies qui se déroule actuellement à Las Vegas, a pu constater sur place l'agence Belga.
Les start-ups et entreprises wallonnes se fraient un chemin sur le terrain des nouvelles technologies, entre recherches d'investisseurs et de nouveaux clients. Les innovations autour de la santé se multiplient dans l' "Eureka Park", l'espace dédié aux start-ups au CES (Consumer Electronics Show, le plus grand salon au monde consacré à ce secteur).
Assistants robotiques, appareils de détection des maladies, lunettes pour aider les personnes malvoyantes... Des sociétés wallonnes essaient d'émerger avec des projets ambitieux sur ce terrain très compétitif. Trois exemples.
Un EEG allégé
-La start-up Cortex Machina présente un prototype d'électroencéphalogramme (EEG) allégé, plus accessible que les technologies proposées actuellement dans les hôpitaux. "L'EEG coûte cher et demande d'importantes ressources humaines. Nous avons cherché à redévelopper la technologie pour permettre de réaliser des EEG dans des environnements aléatoires, par exemple à la maison", explique Romain Pecher, cofondateur de Cortex Machina. "Cela rendra les neurothérapies plus accessibles". Le dispositif, un casque muni de capteurs, pourra être destiné au secteur médical, mais pas seulement. La société a également proposé l'utilisation de l'outil à l'association wallonne secteur du jeu vidéo (Walga) pour l'entraînement des e-sportifs: "Nous avons besoin de deux millions d'euros pour développer ce casque pour le non-médical, et 4,5 millions pour obtenir la certification médicale nécessaire", ajoute M. Pecher.
Biomarqueurs des mouvements oculaires
-L'entreprise brabançonne neuroClues profite également du CES pour faire la promotion d'une levée de fonds et rechercher des partenaires, notamment sur le plan technologique. La société a récemment reçu la certification médicale européenne pour son appareil dédié à l'analyse des mouvements oculaires, afin de détecter d'éventuelles maladies comme Parkinson, la sclérose en plaques,? "Nous voulions simplifier les appareils d'aujourd'hui souvent très coûteux et qui demandent beaucoup de personnel", explique Pierre Daye, cofondateur de neuroClues. "Notre but est de mettre en leasing 10.000 appareils d'ici cinq à dix ans, et d'ainsi analyser cinq à dix millions de personnes à travers le monde", ajoute-t-il, confirmant que cette présence est également destinée à donner une visibilité à la presse. "Nous avons déjà sécurisé deux tiers de notre levée de fonds de 10 millions d'euros. Nous répondons à un besoin, et sommes convaincus que cet appareil pourra aider beaucoup de monde".
Vers "l'agetech"
Présente depuis trois ans au CES, l'entreprise Paingone, qui propose des appareils dédiés à la réduction des douleurs, fait pour sa part figure de vétéran sur le stand de l'Awex. L'objectif pour elle est de renforcer sa visibilité, trouver d'autres partenaires et de nouveaux clients. "Si nous nous sommes lancés sur le marché américain, c'est grâce à l'Awex qui nous a proposé de venir au CES", précise Quentin Janssens, CEO de l'entreprise nivelloise. "On continue à venir, car on se dit qu'on va rencontrer une personne qui va faire la différence. On s'est ainsi lancé en Australie, en France, en Allemagne, par ce biais." Paingone voit aussi une évolution des thématiques privilégiées au CES. La medtech devient moins présente, au profit de l'agetech, estime M. Janssens. "C'est notre cible aussi : les personnes âgées. Il y a un vrai boom de produits à leur destination sur cette édition. Cela montre qu'il faut constamment évoluer dans ce secteur".
Les start-ups et entreprises wallonnes se fraient un chemin sur le terrain des nouvelles technologies, entre recherches d'investisseurs et de nouveaux clients. Les innovations autour de la santé se multiplient dans l' "Eureka Park", l'espace dédié aux start-ups au CES (Consumer Electronics Show, le plus grand salon au monde consacré à ce secteur).Assistants robotiques, appareils de détection des maladies, lunettes pour aider les personnes malvoyantes... Des sociétés wallonnes essaient d'émerger avec des projets ambitieux sur ce terrain très compétitif. Trois exemples.-La start-up Cortex Machina présente un prototype d'électroencéphalogramme (EEG) allégé, plus accessible que les technologies proposées actuellement dans les hôpitaux. "L'EEG coûte cher et demande d'importantes ressources humaines. Nous avons cherché à redévelopper la technologie pour permettre de réaliser des EEG dans des environnements aléatoires, par exemple à la maison", explique Romain Pecher, cofondateur de Cortex Machina. "Cela rendra les neurothérapies plus accessibles". Le dispositif, un casque muni de capteurs, pourra être destiné au secteur médical, mais pas seulement. La société a également proposé l'utilisation de l'outil à l'association wallonne secteur du jeu vidéo (Walga) pour l'entraînement des e-sportifs: "Nous avons besoin de deux millions d'euros pour développer ce casque pour le non-médical, et 4,5 millions pour obtenir la certification médicale nécessaire", ajoute M. Pecher.-L'entreprise brabançonne neuroClues profite également du CES pour faire la promotion d'une levée de fonds et rechercher des partenaires, notamment sur le plan technologique. La société a récemment reçu la certification médicale européenne pour son appareil dédié à l'analyse des mouvements oculaires, afin de détecter d'éventuelles maladies comme Parkinson, la sclérose en plaques,? "Nous voulions simplifier les appareils d'aujourd'hui souvent très coûteux et qui demandent beaucoup de personnel", explique Pierre Daye, cofondateur de neuroClues. "Notre but est de mettre en leasing 10.000 appareils d'ici cinq à dix ans, et d'ainsi analyser cinq à dix millions de personnes à travers le monde", ajoute-t-il, confirmant que cette présence est également destinée à donner une visibilité à la presse. "Nous avons déjà sécurisé deux tiers de notre levée de fonds de 10 millions d'euros. Nous répondons à un besoin, et sommes convaincus que cet appareil pourra aider beaucoup de monde".Présente depuis trois ans au CES, l'entreprise Paingone, qui propose des appareils dédiés à la réduction des douleurs, fait pour sa part figure de vétéran sur le stand de l'Awex. L'objectif pour elle est de renforcer sa visibilité, trouver d'autres partenaires et de nouveaux clients. "Si nous nous sommes lancés sur le marché américain, c'est grâce à l'Awex qui nous a proposé de venir au CES", précise Quentin Janssens, CEO de l'entreprise nivelloise. "On continue à venir, car on se dit qu'on va rencontrer une personne qui va faire la différence. On s'est ainsi lancé en Australie, en France, en Allemagne, par ce biais." Paingone voit aussi une évolution des thématiques privilégiées au CES. La medtech devient moins présente, au profit de l'agetech, estime M. Janssens. "C'est notre cible aussi : les personnes âgées. Il y a un vrai boom de produits à leur destination sur cette édition. Cela montre qu'il faut constamment évoluer dans ce secteur".