Après le départ de Christiaan Decoster à la tête du SPF Santé publique, remplacé par le jeune et fringant Pedro Facon, ancien dircab' de Maggie De Block et Tom Auwers, c'est au tour de Bernard Hepp, patron du Service de contrôle et d'évaluation médicaux de l'Inami de prendre sa retraite, le 1er octobre. Le Dr Henri De Ridder, qui dirige le Service des soins de santé de l'Inami, s'en ira aussi bientôt cultiver ses tomates. Au sein des mutuelles, Marc Justaert (Mutualités chrétiennes) a été remplacé relativement récemment. On n'entend plus guère Geert Messiaen (Mutualités libérales). Jean Hermesse n'a pas encore rendu son tablier, mais il n'est plus tout jeune.

Du côté des syndicats médicaux, le vieillissement est patent. Marc Moens, Jacques de Toeuf, Michel Masson approchent ou ont atteint la septantaine. Ils siègent toujours pour la cause dans les instances médico-mutualistes mais pour quelques années seulement. Roland Lemye a déjà rendu son tablier, ainsi que son ancien conseiller juridique Henri Anrys, remplacé par une trentenaire. Un coup de jeune est en marche donc dans le petit monde de la santé. Mais ce phénomène naturel n'augure pas forcément de lendemains qui chantent, car la véritable relève peine à pointer son nez. Ce secteur est à ce point complexe qu'il faut des années pour s'y sentir confortable.

Dans l'administration, dans les mutuelles mais aussi du côté des syndicats médicaux, on attend de jeunes représentants de la trempe de leurs aînés qui jonglent avec l'AR78, la nomenclature et tutti quanti.

Dans un monde de réformes et de changements permanents, il faut aussi des personnes motivées par le combat professionnel ou social. Et cela ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval. Il est du devoir des aînés d'oser ne pas se sentir irremplaçables, de préparer la relève. C'est parfois douloureux mais indispensable.

Après le départ de Christiaan Decoster à la tête du SPF Santé publique, remplacé par le jeune et fringant Pedro Facon, ancien dircab' de Maggie De Block et Tom Auwers, c'est au tour de Bernard Hepp, patron du Service de contrôle et d'évaluation médicaux de l'Inami de prendre sa retraite, le 1er octobre. Le Dr Henri De Ridder, qui dirige le Service des soins de santé de l'Inami, s'en ira aussi bientôt cultiver ses tomates. Au sein des mutuelles, Marc Justaert (Mutualités chrétiennes) a été remplacé relativement récemment. On n'entend plus guère Geert Messiaen (Mutualités libérales). Jean Hermesse n'a pas encore rendu son tablier, mais il n'est plus tout jeune.Du côté des syndicats médicaux, le vieillissement est patent. Marc Moens, Jacques de Toeuf, Michel Masson approchent ou ont atteint la septantaine. Ils siègent toujours pour la cause dans les instances médico-mutualistes mais pour quelques années seulement. Roland Lemye a déjà rendu son tablier, ainsi que son ancien conseiller juridique Henri Anrys, remplacé par une trentenaire. Un coup de jeune est en marche donc dans le petit monde de la santé. Mais ce phénomène naturel n'augure pas forcément de lendemains qui chantent, car la véritable relève peine à pointer son nez. Ce secteur est à ce point complexe qu'il faut des années pour s'y sentir confortable.Dans l'administration, dans les mutuelles mais aussi du côté des syndicats médicaux, on attend de jeunes représentants de la trempe de leurs aînés qui jonglent avec l'AR78, la nomenclature et tutti quanti.Dans un monde de réformes et de changements permanents, il faut aussi des personnes motivées par le combat professionnel ou social. Et cela ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval. Il est du devoir des aînés d'oser ne pas se sentir irremplaçables, de préparer la relève. C'est parfois douloureux mais indispensable.