Le gouvernement américain s'est engagé à apporter jusqu'à 472 millions de dollars supplémentaires, en plus des 483 millions déjà annoncés, a annoncé dimanche Moderna dans un communiqué.

Cette rallonge se justifie selon la société de biotechnologie car elle a décidé "de conduire un essai clinique de phase 3 considérablement plus vaste" qu'initialement prévu.

Son vaccin expérimental, qui a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez tous les participants, au nombre de 45, dans la première phase de l'essai, pourra ainsi être testé à partir de lundi sur 30.000 personnes: la moitié d'entre elles recevront une dose de 100 microgrammes, les autres un placebo.

Les Etats-Unis, pays le plus endeuillé au monde avec plus de 146.000 décès et où le nombre de nouveaux cas quotidiens explose, ont annoncé ces derniers mois des investissements massifs visant à immuniser les Américains dès le début de l'année prochaine.

Mercredi, l'alliance germano-américaine Biontech/Pfizer avait notamment déclaré que le gouvernement américain lui verserait 1,95 milliard de dollars pour s'assurer 100 millions de doses de son éventuel vaccin.

Alors que la course au vaccin fait rage entre plusieurs laboratoires à travers le monde, celui de Moderna est dans le peloton de tête en entrant déjà dans cette phase finale des essais cliniques, déterminante pour savoir s'il est efficace et sûr.

L'essai est mené en collaboration avec les autorités sanitaires américaines, rappelle la société, qui réaffirme être en mesure de fournir quelque 500 millions de doses par an, et potentiellement jusqu'à un milliard, à compter de 2021.

Le chinois Sinovac a aussi annoncé le 6 juillet que la phase trois du développement de son vaccin débuterait "ce mois-ci", en collaboration avec le brésilien Butantan.

D'autres projets ont affiché des résultats encourageants, dont un britannique développé par l'université d'Oxford en partenariat avec le laboratoire AstraZeneca, et un autre, chinois, mené par des chercheurs de plusieurs organismes, dont l'Ecole militaire des sciences médicales, financés par le groupe de biotechnologie coté à Hong Kong, CanSino Biologics.

En tout, près de 200 candidats vaccins sont développés, dont 23 en phase clinique, c'est-à-dire testés chez l'être humain.

Le gouvernement américain s'est engagé à apporter jusqu'à 472 millions de dollars supplémentaires, en plus des 483 millions déjà annoncés, a annoncé dimanche Moderna dans un communiqué. Cette rallonge se justifie selon la société de biotechnologie car elle a décidé "de conduire un essai clinique de phase 3 considérablement plus vaste" qu'initialement prévu. Son vaccin expérimental, qui a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez tous les participants, au nombre de 45, dans la première phase de l'essai, pourra ainsi être testé à partir de lundi sur 30.000 personnes: la moitié d'entre elles recevront une dose de 100 microgrammes, les autres un placebo. Les Etats-Unis, pays le plus endeuillé au monde avec plus de 146.000 décès et où le nombre de nouveaux cas quotidiens explose, ont annoncé ces derniers mois des investissements massifs visant à immuniser les Américains dès le début de l'année prochaine. Mercredi, l'alliance germano-américaine Biontech/Pfizer avait notamment déclaré que le gouvernement américain lui verserait 1,95 milliard de dollars pour s'assurer 100 millions de doses de son éventuel vaccin. Alors que la course au vaccin fait rage entre plusieurs laboratoires à travers le monde, celui de Moderna est dans le peloton de tête en entrant déjà dans cette phase finale des essais cliniques, déterminante pour savoir s'il est efficace et sûr. L'essai est mené en collaboration avec les autorités sanitaires américaines, rappelle la société, qui réaffirme être en mesure de fournir quelque 500 millions de doses par an, et potentiellement jusqu'à un milliard, à compter de 2021. Le chinois Sinovac a aussi annoncé le 6 juillet que la phase trois du développement de son vaccin débuterait "ce mois-ci", en collaboration avec le brésilien Butantan. D'autres projets ont affiché des résultats encourageants, dont un britannique développé par l'université d'Oxford en partenariat avec le laboratoire AstraZeneca, et un autre, chinois, mené par des chercheurs de plusieurs organismes, dont l'Ecole militaire des sciences médicales, financés par le groupe de biotechnologie coté à Hong Kong, CanSino Biologics. En tout, près de 200 candidats vaccins sont développés, dont 23 en phase clinique, c'est-à-dire testés chez l'être humain.