Mais, gestion du budget de l'Etat oblige, les quantités de combustible pour lesquelles le Fonds solidaire peut intervenir sont strictement planifiées dans le cadre d'un plan triennal, sur base de savants modèles mathématiques d'évolution de la population et des coûts du combustible, du rendement moyen des installations de chauffage et, bien entendu, des prévisions météorologiques pour les 3 années à venir.

Cet hiver, plutôt rigoureux depuis décembre, a encore pris vigueur en ce début février et Maggy, modeste citoyenne de Planiland pour qui la vie n'est financièrement vraiment pas facile, escomptait ne remplir ses cuves qu'au printemps; suite à la nouvelle offensive de l'hiver, elle constate que si elle veut assurer le chauffage de sa famille en février, elle doit d'urgence passer commande de mazout! Elle s'adresse donc à son fournisseur habituel pour une commande de 1000 litres et se voit répondre que, compte-tenu de la demande importante des derniers jours, les moyens du Fonds solidaire prévu par le planification sont épuisés et que 2 solutions s'offrent à elle, soit attendre le mois de juin, date de la nouvelle dotation du Fonds solidaire, soit s'approvisionner sur le marché non régulé, au prix de celui-ci.

Maggy demande donc à plusieurs fournisseurs quel est le prix à payer pour une livraison rapide hors subsidiation. Son bref tour du marché s'avère catastrophique pour Maggy à qui les prix proposés correspondent à 2 ou 3 fois le prix sur lequel se base le Fonds solidaire pour fixer son intervention; les fournisseurs profitent évidemment de la pénurie pour s'octroyer des marges plus que confortables! Ces prix sont bien au-delà de ce que peut payer Maggy qui doit renoncer à sa commande et qui va devoir vivre, avec ses deux enfants, quelques semaines dans des conditions difficles.

Ces conditions, la fille de Maggy ne les a malheureusement pas supportées et a contracté des problèmes pulmonaires qui ont rapidement dégénéré et nécessité une hospitalisation de quelques jours. Heureusement (pour le portefeuille de Maggy) les soins hospitaliers sont gratuits et sa fille, très bien soignée, a pu rapidement rentrer chez elle. Les autorités de Planiland souhaitent néanmoins que ses citoyens aient conscience du coût de leurs soins pour la collectivité et ont rendu obligatoire l'envoi d'une facture où apparaissent clairement tous ces coûts. A sa lecture, Maggy constate que la dépense de l'état pour les soins dispensés à sa fille auraient permis de remplir entre 2 et 3 fois sa citerne à mazout et, probablement, évité l'hospitalisation de sa fille.

Elle a pensé faire part de cette constatation aux autorités de Planiland mais, avant de le faire, elle a voulu en parler à son amie Maggie, citoyenne du petit Etat voisin de Kontingentland dont les mécanismes de solidarité fonctionnent sur les mêmes bases qu'à Planiland. Cette dernière lui a expliqué qu'à Kontingentland, le gouvernement, contrairement à celui de Planiland, avait depuis plusieurs années consacré une partie des moyens du Fonds solidaire au développement des énergies renouvelables et que les problèmes de pénurie vécus par Planiland n'existaient pas à Kontingentland. Maggie ne comprend donc pas pourquoi Maggy s'offusque et lui dit que si, elle, Maggie, faisait partie des décideurs de Planiland, elle maintiendrait avec force le système de planification qui permet de tenir les dépenses sous contrôle! Elle ne voit vraiment pas pourquoi ce qui est bon pour Kontingentland ne le serait pas aussi pour Planiland.

Mais, gestion du budget de l'Etat oblige, les quantités de combustible pour lesquelles le Fonds solidaire peut intervenir sont strictement planifiées dans le cadre d'un plan triennal, sur base de savants modèles mathématiques d'évolution de la population et des coûts du combustible, du rendement moyen des installations de chauffage et, bien entendu, des prévisions météorologiques pour les 3 années à venir.Cet hiver, plutôt rigoureux depuis décembre, a encore pris vigueur en ce début février et Maggy, modeste citoyenne de Planiland pour qui la vie n'est financièrement vraiment pas facile, escomptait ne remplir ses cuves qu'au printemps; suite à la nouvelle offensive de l'hiver, elle constate que si elle veut assurer le chauffage de sa famille en février, elle doit d'urgence passer commande de mazout! Elle s'adresse donc à son fournisseur habituel pour une commande de 1000 litres et se voit répondre que, compte-tenu de la demande importante des derniers jours, les moyens du Fonds solidaire prévu par le planification sont épuisés et que 2 solutions s'offrent à elle, soit attendre le mois de juin, date de la nouvelle dotation du Fonds solidaire, soit s'approvisionner sur le marché non régulé, au prix de celui-ci.Maggy demande donc à plusieurs fournisseurs quel est le prix à payer pour une livraison rapide hors subsidiation. Son bref tour du marché s'avère catastrophique pour Maggy à qui les prix proposés correspondent à 2 ou 3 fois le prix sur lequel se base le Fonds solidaire pour fixer son intervention; les fournisseurs profitent évidemment de la pénurie pour s'octroyer des marges plus que confortables! Ces prix sont bien au-delà de ce que peut payer Maggy qui doit renoncer à sa commande et qui va devoir vivre, avec ses deux enfants, quelques semaines dans des conditions difficles.Ces conditions, la fille de Maggy ne les a malheureusement pas supportées et a contracté des problèmes pulmonaires qui ont rapidement dégénéré et nécessité une hospitalisation de quelques jours. Heureusement (pour le portefeuille de Maggy) les soins hospitaliers sont gratuits et sa fille, très bien soignée, a pu rapidement rentrer chez elle. Les autorités de Planiland souhaitent néanmoins que ses citoyens aient conscience du coût de leurs soins pour la collectivité et ont rendu obligatoire l'envoi d'une facture où apparaissent clairement tous ces coûts. A sa lecture, Maggy constate que la dépense de l'état pour les soins dispensés à sa fille auraient permis de remplir entre 2 et 3 fois sa citerne à mazout et, probablement, évité l'hospitalisation de sa fille.Elle a pensé faire part de cette constatation aux autorités de Planiland mais, avant de le faire, elle a voulu en parler à son amie Maggie, citoyenne du petit Etat voisin de Kontingentland dont les mécanismes de solidarité fonctionnent sur les mêmes bases qu'à Planiland. Cette dernière lui a expliqué qu'à Kontingentland, le gouvernement, contrairement à celui de Planiland, avait depuis plusieurs années consacré une partie des moyens du Fonds solidaire au développement des énergies renouvelables et que les problèmes de pénurie vécus par Planiland n'existaient pas à Kontingentland. Maggie ne comprend donc pas pourquoi Maggy s'offusque et lui dit que si, elle, Maggie, faisait partie des décideurs de Planiland, elle maintiendrait avec force le système de planification qui permet de tenir les dépenses sous contrôle! Elle ne voit vraiment pas pourquoi ce qui est bon pour Kontingentland ne le serait pas aussi pour Planiland.