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"Il ne s'agit pas de jeter le bébé avec l'eau du bain", commente la fédération hospitalière. "Le partage informatisé des données de santé constitue une avancée considérable dans la qualité de la prise en charge pour les patients. Avant toute chose, une vérification et une analyse des faits s'imposent à la lumière du cadre légal entourant : la protection des données privées ou à caractère personnel, la relation thérapeutique avec le patient, les droits du patient... On remarquera d'ailleurs que les médias évoquent une consultation inadéquate du DMG (propre aux médecins généralistes) et non du DPI (propre aux hôpitaux). En outre, les données partagées sont censées être reprises dans le Sumher selon des règles bien établies. En tout état de cause, cet épisode est certainement l'occasion de se pencher sur le système et de le faire évoluer. Rome ne s'est pas construite en un jour, évitons les réactions à l'emporte-pièce." V.C.