L'examen d'entrée instauré en 2017 avant l'entame des études de médecine pour limiter le nombre de médecins n'a pas eu l'effet escompté puisqu'il laisse s'inscrire trop d'étudiants en 1ère année par rapport aux quotas Inami.

C'est la raison pour laquelle le Conseil des ministres a approuvé vendredi dernier une proposition instaurant un concours d'entrée qui puisse se calquer avec la décision d'augmenter le nombre de numéros Inami de 505 à 555.

Le Cium estime que cette décision va à l'encontre de trois constats " accablants " que le gouvernement refuse de faire : 1/Les chiffres du cadastre qui servent à déterminer les quotas se basent uniquement sur l'offre de médecins et n'objectivent pas les besoins. " Il est donc essentiel, dans un premier temps, de récolter des chiffres de qualité, reprenant la charge de travail des médecins, leurs disponibilités et le besoin par spécialité dans la population et cela de manière régulière pour évaluer la situation de terrain et déterminer adéquatement le nombre de médecins nécessaire en Belgique ", pointe le Cium.

2/La pandémie covid-19 a démontré le manque de médecins et de soignants, affirme le Cium, entraînant " une dégradation de leur santé mentale avec notamment une augmentation des burn-outs chez les médecins ".

Enfin les pénuries attestées et annoncées " rappelées au grand public par les différents mouvements de contestations du mois passé, qui vont également encore se détériorer avec la diminution du nombre de diplômés en médecine et l'augmentation de la charge de travail ".

Selon le Cium, la pénurie ne se limite pas à la médecine générale mais touche d'autres spécialités et le besoin en médecins futurs est " largement sous-évalué ".

Il faut former plus de médecins et ce, au niveau national, conclut l'organisation étudiante.

L'examen d'entrée instauré en 2017 avant l'entame des études de médecine pour limiter le nombre de médecins n'a pas eu l'effet escompté puisqu'il laisse s'inscrire trop d'étudiants en 1ère année par rapport aux quotas Inami.C'est la raison pour laquelle le Conseil des ministres a approuvé vendredi dernier une proposition instaurant un concours d'entrée qui puisse se calquer avec la décision d'augmenter le nombre de numéros Inami de 505 à 555.Le Cium estime que cette décision va à l'encontre de trois constats " accablants " que le gouvernement refuse de faire : 1/Les chiffres du cadastre qui servent à déterminer les quotas se basent uniquement sur l'offre de médecins et n'objectivent pas les besoins. " Il est donc essentiel, dans un premier temps, de récolter des chiffres de qualité, reprenant la charge de travail des médecins, leurs disponibilités et le besoin par spécialité dans la population et cela de manière régulière pour évaluer la situation de terrain et déterminer adéquatement le nombre de médecins nécessaire en Belgique ", pointe le Cium.2/La pandémie covid-19 a démontré le manque de médecins et de soignants, affirme le Cium, entraînant " une dégradation de leur santé mentale avec notamment une augmentation des burn-outs chez les médecins ".Enfin les pénuries attestées et annoncées " rappelées au grand public par les différents mouvements de contestations du mois passé, qui vont également encore se détériorer avec la diminution du nombre de diplômés en médecine et l'augmentation de la charge de travail ".Selon le Cium, la pénurie ne se limite pas à la médecine générale mais touche d'autres spécialités et le besoin en médecins futurs est " largement sous-évalué ".Il faut former plus de médecins et ce, au niveau national, conclut l'organisation étudiante.