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Selon la mutuelle Solidaris, le fait qu'un centre sur trois ne réponde pas aux normes d'agrément est "alarmant". "Alors qu'une majorité de personnes louent la qualité de nos soins, certains hôpitaux outrepassent les normes en vigueur. Un culot intolérable car cela met la vie des patientes en danger", a réagi son secrétaire général, Paul Callewaert.Solidaris réclame que les traitements spécifiques ciblés du cancer du sein ne soient autorisés et remboursés que dans les cliniques du sein agréées respectant les critères légaux et disposant d'un volume et d'une expertise suffisants. À cet égard, la mutuelle lancera un outil pour orienter ses membres vers les cliniques du sein agréés. "Les autorités régionales doivent assumer leur responsabilité dans l'octroi des agréments, mais aussi assurer un suivi systématique de ces normes et les suspendre ou les retirer le cas échéant", a-t-elle également fait savoir. De son côté, la MC souligne que les conclusions du rapport du KCE constituent "un signal important pour que d'autres pathologies soient également examinées de manière approfondie". "Les chances de survie d'une patiente atteinte d'un cancer du sein ne devraient pas dépendre de l'établissement dans lequel elle est traitée", a notamment déclaré le président de la MC Luc Van Gorp. "L'accessibilité et la qualité des soins devraient être garanties de la même manière pour chaque patiente, sans compromettre les chances de survie". La mutuelle approuve également la recommandation du KCE d'établir des collaborations permanentes entre les cliniques du sein de coordination et les autres hôpitaux de leur réseau. "Cela permettra de maintenir une accessibilité et une couverture optimales pour les patients", ajoute-t-elle.BELGA