Un projet de groupement hospitalier avait déjà été validé fin octobre par les deux CA. Un protocole d'accord marque désormais le début des discussions officielles en vue d'une fusion au 1er janvier 2026.
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Les conseils d'administration du CHU de Liège et de la Clinique André Renard se sont réunis ce mercredi afin d'approuver un protocole d'accord clair et complet pour garantir un cadre solide et partagé pour débuter les discussions en vue d'un rapprochement. Ce protocole, annoncé il y a quelques semaines, fixe quatre conditions préalables essentielles :-L'élaboration d'un projet médical commun et cohérent pour les deux hôpitaux.-Le maintien des droits du personnel salarié de la Clinique André Renard.-Le rachat du parc immobilier de la Clinique. -L'organisation de la période transitoire dans la gestion de l'hôpital de Herstal. " Le projet médical est la clé de voûte de ce rapprochement", explique la Dre Nathalie Lambert, directrice médicale de la Clinique André Renard, dans un communiqué commun aux deux institutions hospitalières. "Il doit être conçu de manière constructive et avec des objectifs clairs. L'objectif principal est de maintenir une équipe médicale solide à la Clinique André Renard afin de répondre au mieux aux besoins de soins de proximité des patients. Le bien-être du patient, dans toutes ses composantes, est et doit rester au centre de nos préoccupations. "" Le CHU se réjouit de cette nouvelle étape qui vient appuyer une collaboration déjà fructueuse et pérenne, pour un système de santé toujours plus solidaire et performant ", souligne de son côté la Dre Geneviève Christiaens, directrice médicale du CHU de Liège."Cette fusion s'inscrit dans une volonté commune des deux partenaires de mettre les patients au coeur de leurs priorités", précise le communiqué. Grâce à cette union, les deux institutions pourront : -Offrir un accès élargi à des soins de qualité : en mutualisant les ressources et les expertises, les patients bénéficieront d'une prise en charge optimisée, avec une continuité des soins renforcée. -Développer des services spécialisés : la concentration des compétences et des infrastructures permettra de renforcer des pôles d'excellence, qu'il s'agisse de soins spécialisés, d'urgence ou encore de réadaptation. -Faciliter l'accès aux soins de proximité : tout en consolidant des centres spécialisés, l'organisation garantira une offre médicale de proximité pour répondre aux besoins des patients dans leur trajet de soins. Pour Geneviève Christiaens, c'est un engagement fort : " Ce rapprochement s'inscrit dans une stratégie plus large de modernisation et de collaboration interhospitalière. Il reflète une ambition commune de relever les défis du secteur de la santé en mettant l'innovation, la qualité des soins et l'humain au centre des priorités. " Les avantages potentiels de cette fusion sont doubles : pour la clinique, c'est une opportunité pour assurer l'avenir d'un hôpital de première ligne tout en accédant à un statut universitaire, et le CHU pourrait s'implanter à Herstal, porte de la Basse-Meuse. Le rapprochement est-il motivé par d'éventuels soucis financiers à la Clinique? La situation a été redressée, "mais nous restons une institution de trop petite taille dans le paysage hospitalier actuel. Par ailleurs, avec les évolutions réglementaires et législatives, il devient difficile d'assurer notre pérennité sans nous rapprocher d'un hôpital comme le CHU de Liège ", ajoute la Dre Nathalie Lambert.De nombreux médecins du CHU effectuent déjà des prestations à Herstal et des services collaborent déjà, notamment les urgences depuis le 1er octobre.