...

Dimanche, l'agence Chine nouvelle avait fait état de la propagation de la maladie à une nouvelle province du centre du pays, le Henan, après son apparition la veille à Pékin. Les deux nouveaux cas révélés lundi ont été confirmés dans le Henan.Tous les autres cas avaient auparavant été circonscrits à Shanghai et à trois provinces de l'est du pays.Le cas détecté dans la capitale est celui d'une fillette de 7 ans, qui se remet toutefois de la maladie, selon les autorités.La filière avicole en Chine a perdu plus de 10 milliards de yuans (1,24 milliard d'euros) dans la semaine qui a suivi l'annonce de la contamination d'être humains par ce virus qui jusque là n'avait touché que des oiseaux, a rapporté le quotidien Global Times, qui a appelé les consommateurs à ne pas céder à la panique.L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné la semaine dernière qu'il n'y avait "aucune indication" d'une transmission d'homme à homme du virus.De plus l'OMS a rappelé que ce virus était désactivé à des températures de plus de 70°, et qu'il était donc sans danger de consommer du poulet bien cuit.Le fait que de nombreuses volailles porteuses du virus ne présentent pas de symptômes pathologiques complique la détection des voies de transmission de la maladie.Shanghai et d'autres grandes villes ont ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles, des mesures qui, s'ajoutant à la psychose, portent de rudes coups à la filière avicole chinoise.