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"Une septantaine de dossiers ont été introduits par des clubs ou des communes possédant des installations sportives sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et une quarantaine d'entre eux ont obtenu une subvention", a détaillé la porte-parole du ministre.Le débat sur l'obligation pour les infrastructures sportives de posséder un DEA a refait surface après que plusieurs sportifs ont été victimes de malaise cardiaque sur les terrains du royaume durant le week-end dernier. Dans la province de Namur, un jeune footballeur de 23 ans a été victime d'un arrêt cardiaque lors de l'échauffement qui précédait le match entre son équipe d'Arquet et celle de Schaltin.En province de Liège, un footballeur s'est écroulé à une minute de la fin du match opposant Vyle-Tharoul à Lensois, et un autre a été victime d'un court arrêt cardiaque à la fin du match entre les équipes de moins de 15 ans d'Aubel et Olne, après un contact involontaire avec un adversaire."La problématique demeure, et c'est pour cela que M. Antoine va proposer, dans le cadre d'un décret Infrasports, que toute installation sportive qui obtiendra une subvention pour une rénovation aura l'obligation de s'équiper d'un DEA", a précisé, la porte-parole, ajoutant en outre qu'une nouvelle campagne de sensibilisation verra le jour prochainement.Le rapport, demandé mi-janvier par le ministre au Conseil Supérieur des Sports et au Conseil Supérieur de Promotion de la Santé, pour déterminer les options visant à assurer aux sportifs une sécurité maximale en matière de santé, n'a toujours pas été rendu.