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Les syndicats médicaux (Cartel, AADM et Absym) y ont défendu leur position commune pour dénoncer l'accord en cours (lire le Jdm N°2468). Arguments écoutés par le président de la médico-mut et administrateur général de l'Inami, Jo De Cock. Pour autant, cette réunion n'a pas (encore) permis d'engranger des résultats positifs pour le corps médical. L'Absym, par la voix de son président, Marc Moens, a pointé les limites du système de concertation actuel qui octroie beaucoup trop de pouvoirs aux mutuelles au sein du Comité de l'assurance et de Conseil général. "Au sein du Comité de l'assurance, on retrouve sur le banc des prestataires des personnes proches des mutuelles, par exemple, les représentants des bandagistes ou de la Fnams... C'est un simulacre de démocratie. En outre, les organismes assureurs déterminent, au sein du Conseil général, le budget des soins de santé et se livrent au contrôle des prestataires et de la qualité des soins tout en développant eux-mêmes des activités commerciales dans le secteur de la santé... Ils sont au four et au moulin, à la cave et au grenier!", dénonce le Dr de Toeuf. L'attitude anti-médecins de Luc Van Gorp, président de la Mutualité chrétienne, dénonçant dans la presse générale quelques jours avant les négociations budgétaires les revenus trop élevés des médecins, a particulièrement déplu aux représentants de l'Absym. Lors de la médico-mut d'hier, aucune décision n'a été prise sur la manière de réduire l'indexation des honoraires. Pour l'Absym, cette baisse devra être linéaire. A moins de garder le montant comme réserve-tampon pour les prochaines économies... Suite des discussions le 16 novembre.