Le 1er mai est un jour de brocantes... et de grands discours. En se baladant dans les vide-greniers le jour de la Fête du travail, on peut se livrer à une analyse sociologique sans prétention de nos contemporains en découvrant les objets mis en vente : best-seller du Régime de Montignac ; 33 tours de Nana Mouskouri et Michel Delpech, coffrets luxueux de séries télévisées éphémères qui se croyaient destinées à la postérité, matériel de sport jamais utilisé ... Bref, un mélange de vieilles gloires et d'objets inutiles.
Le recyclage est aussi de mise le 1er mai dans la sphère politique. En observant sur les réseaux sociaux les commentaires des hommes et femmes politiques en ce jour du 1er mai, on a parfois l'impression qu'ils ressortent pour la forme de vieux slogans rabâchés. Ainsi un ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles déclarait mardi sur Twitter : " Non à la droite décomplexée qui démantèle la sécurité sociale, qui assèche les hôpitaux, qui réforme de manière extrêmement sévère les pensions. Le tout pour raisons purement idéologiques. " On ne se souvient cependant pas d'avoir beaucoup entendu Jean-Claude Marcourt défendre la sécurité sociale et les hôpitaux ces derniers mois. " La santé sera un des thèmes les plus importants de la campagne fédérale. Les socialistes ont patiemment organisé un des meilleurs systèmes de santé au monde. Une libérale est en train de le détricoter avec une désinvolture particulièrement choquante. Nous reprendrons la main ", a promis à la tribune Laurette Onkelinx. La présidente de la fédération bruxelloise du PS n'avait-elle pas annoncé il y a quelques mois son retrait du monde politique ?
Au MR, les ténors ont défendu lors des meetings la ligne politique martelée depuis le début de la législature : " jobs, jobs, jobs ".
Du côté du cdH - toujours volontairement disruptif ? - Benoît Lutgen a proposé une idée originale : la semaine de 38 heures prestée en quatre jours. Libérant ainsi un jour par semaine pour de prochaines brocantes ?
Le recyclage est aussi de mise le 1er mai dans la sphère politique. En observant sur les réseaux sociaux les commentaires des hommes et femmes politiques en ce jour du 1er mai, on a parfois l'impression qu'ils ressortent pour la forme de vieux slogans rabâchés. Ainsi un ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles déclarait mardi sur Twitter : " Non à la droite décomplexée qui démantèle la sécurité sociale, qui assèche les hôpitaux, qui réforme de manière extrêmement sévère les pensions. Le tout pour raisons purement idéologiques. " On ne se souvient cependant pas d'avoir beaucoup entendu Jean-Claude Marcourt défendre la sécurité sociale et les hôpitaux ces derniers mois. " La santé sera un des thèmes les plus importants de la campagne fédérale. Les socialistes ont patiemment organisé un des meilleurs systèmes de santé au monde. Une libérale est en train de le détricoter avec une désinvolture particulièrement choquante. Nous reprendrons la main ", a promis à la tribune Laurette Onkelinx. La présidente de la fédération bruxelloise du PS n'avait-elle pas annoncé il y a quelques mois son retrait du monde politique ?Au MR, les ténors ont défendu lors des meetings la ligne politique martelée depuis le début de la législature : " jobs, jobs, jobs ".Du côté du cdH - toujours volontairement disruptif ? - Benoît Lutgen a proposé une idée originale : la semaine de 38 heures prestée en quatre jours. Libérant ainsi un jour par semaine pour de prochaines brocantes ?