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Il s'agit ici d'une étude de cohorte, les données provenant de 100 902 adultes chinois participant au projet China-PAR2. Issus de 15 provinces chinoises différentes, ils étaient exempts d'antécédents de crise cardiaque, d'AVC ou de cancer à l'inclusion. Les informations sur leur consommation de thé ont été collectées via des questionnaires standardisés, ce qui a permis de les répartir en deux groupes : : les buveurs habituels (trois fois ou plus par semaine) et les buveurs non habituels, occasionnels ou non buveurs.Ils ont été suivis pendant une durée médiane de 7,3 ans. Au cours du suivi, 3 683 accidents cardiovasculaires athérosclérotiques, 1 477 décès par maladies cardiovasculaires athérosclérotiques et 5 479 décès de toutes causes ont été enregistrés.Comparativement aux personnes qui ne boivent jamais ou rarement du thé, à l'âge de la cinquantaine, les consommateurs réguliers de cette boisson développent 1,41 année plus tard en moyenne une maladie coronarienne et/ou un AVC. Ils ont une espérance de vie en moyenne supérieure de 1,26 année et un risque réduit de 20% de maladie cardiovasculaire athérosclérotique, de 22% d'événement cardiovasculaire athérosclérotique létal, et de 15% de décès toutes causes confondues.Les buveurs réguliers durant au moins huit ans bénéficient d'un risque moindre de 39% de maladie cardiovasculaire athérosclérotique, de 56% d'événement cardiovasculaire athérosclérotique létal, et de 29% de décès toutes causes confondues.Les auteurs constatent encore que les effets protecteurs sont plus prononcés chez les consommateurs de thé vert plutôt que noir et chez les hommes par rapport aux femmes. (référence : European Journal of Preventive Cardiology, 8 janvier 2020, doi : 10.1177/2047487319894685)