"Nous travaillons avec le gouvernement israélien", a-t-il dit, "je pense que nous pourrons proposer un plan dans les prochaines semaines. C'est urgent. C'est vital", a déclaré M. Blinken à des journalistes à Tel-Aviv.
Toujours pas de pause humanitaire à Gaza
L'ONU avait réclamé vendredi des "pauses humanitaires" d'une semaine pour vacciner plus de 640.000 enfants, le jour même où le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne annonçait un premier cas de polio, un bébé de dix mois, dans le petit territoire assiégé et bombardé par Israël sans relâche depuis l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre.
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M. Blinken n'a pas précisé les modalités de la tenue de cette campagne de vaccination que l'ONU réclame pour "prévenir la propagation du variant qui circule actuellement" dans le bande de Gaza, qui compte 2,4 millions d'habitants, pour moitié des enfants, quasiment tous déplacés au moins une fois en plus de dix mois de guerre. M. Blinken a dit "largement partager l'inquiétude sur la possibilité d'une réapparition" de la polio à Gaza, où elle avait été éradiquée il y a 25 ans, selon l'ONU.
"La polio se fiche des lignes de démarcation"
L'ONU souligne que la couverture vaccinale doit être d'au moins 95 % pour empêcher la propagation de la polio à Gaza "étant donné que les systèmes de santé, d'eau et d'assainissement (y) sont gravement perturbés". La polio "se fiche des lignes de démarcation", avait lancé vendredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, soulignant la menace "non seulement pour les enfants à Gaza, mais aussi dans les pays voisins".