Le code de déontologie des psychologues et psychothérapeutes tangue de plus en plus, affirme Muriel Gerkens, présidente Ecolo-Groen de la commission de la Santé publique de la Chambre. Les plaintes affluent à la commission des psychologues. "Il y a désormais confusion, selon des juristes, entre l'obligation de révéler certains faits et la permission exceptionnelle de les révéler sans encourir de sanctions. Le nouvel article 12 du code de déontologie prévoit que le psychologue est libéré de son devoir de discrétion et ne peut plus l'invoquer quand une législation le contraint à révéler des informations. Il peut témoigner devant la Justice ou une commission parlementaire."

Il n'y aurait donc presque plus de distinction entre l'autorisation exceptionnelle de parler sans être sanctionné et l'obligation de dénoncer ce qui, pour les spécialistes de l'âme, pose particulièrement question.

Personne en danger

Muriel Gerkens a donc demandé à Willy Borsus ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l'Agriculture et de l'Intégration sociale des éclaircissements sur la portée de l'article 5 -qui porte sur la discrétion que doit s'imposer le thérapeute et les cas où il doit rompre le secret professionnel "lorsqu'il n'existe aucun moyen de secourir une personne en danger". De même, la ministre de la Santé publique a été interpellée sur "le fonctionnement opaque" de la commission des psychologues et la création prochaine d'un Ordre des psychologues.

Quant à cet ordre, on sait seulement qu'il sera créé. Mais les orientations ne sont pas encore définies. Les mandataires devraient être élus à bulletin secret parmi les psychologues agréés et non plus désignés par les fédérations, a assuré le ministre Willy Borsus. "Le secret professionnel est un élément majeur de l'exercice de sa compétence par un professionnel du secteur de la santé ou de l'action sociale (au sens large). C'est un élément majeur de notre État de droit et de l'équilibre entre l'État et le citoyen. Je n'imagine des levées de ce secret professionnel que dans des cas tout à fait exceptionnels, face à des circonstances qui le sont tout autant ou face à des risques importants. C'est le cas des faits de terrorisme. Ce peut être le cas dans le secteur social s'il y a abus et danger imminent et grave."

Une étude a été commandée dont on ne connaît pas les résultats. Le ministre MR est prêt à débattre du malaise à ce sujet...

Le code de déontologie des psychologues et psychothérapeutes tangue de plus en plus, affirme Muriel Gerkens, présidente Ecolo-Groen de la commission de la Santé publique de la Chambre. Les plaintes affluent à la commission des psychologues. "Il y a désormais confusion, selon des juristes, entre l'obligation de révéler certains faits et la permission exceptionnelle de les révéler sans encourir de sanctions. Le nouvel article 12 du code de déontologie prévoit que le psychologue est libéré de son devoir de discrétion et ne peut plus l'invoquer quand une législation le contraint à révéler des informations. Il peut témoigner devant la Justice ou une commission parlementaire."Il n'y aurait donc presque plus de distinction entre l'autorisation exceptionnelle de parler sans être sanctionné et l'obligation de dénoncer ce qui, pour les spécialistes de l'âme, pose particulièrement question.Muriel Gerkens a donc demandé à Willy Borsus ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l'Agriculture et de l'Intégration sociale des éclaircissements sur la portée de l'article 5 -qui porte sur la discrétion que doit s'imposer le thérapeute et les cas où il doit rompre le secret professionnel "lorsqu'il n'existe aucun moyen de secourir une personne en danger". De même, la ministre de la Santé publique a été interpellée sur "le fonctionnement opaque" de la commission des psychologues et la création prochaine d'un Ordre des psychologues.Quant à cet ordre, on sait seulement qu'il sera créé. Mais les orientations ne sont pas encore définies. Les mandataires devraient être élus à bulletin secret parmi les psychologues agréés et non plus désignés par les fédérations, a assuré le ministre Willy Borsus. "Le secret professionnel est un élément majeur de l'exercice de sa compétence par un professionnel du secteur de la santé ou de l'action sociale (au sens large). C'est un élément majeur de notre État de droit et de l'équilibre entre l'État et le citoyen. Je n'imagine des levées de ce secret professionnel que dans des cas tout à fait exceptionnels, face à des circonstances qui le sont tout autant ou face à des risques importants. C'est le cas des faits de terrorisme. Ce peut être le cas dans le secteur social s'il y a abus et danger imminent et grave."Une étude a été commandée dont on ne connaît pas les résultats. Le ministre MR est prêt à débattre du malaise à ce sujet...