"Ces résultats montrent que les mesures que nous avons prises pour lutter contre l'antibiorésistance fonctionnent", poursuit la ministre. "Je tiens également à saluer les accords volontaires conclus avec les secteurs concernés, qui ont joué un rôle important en termes de sensibilisation. Nous devons toutefois poursuivre nos efforts et suivre la situation de près pour s'assurer d'atteindre les fortes réductions prévues par l'AMCRA (NDLR : "Centre of expertise on AntiMicrobialConsumption and Resistance in Animals" asbl) en 2020. De nouveaux instruments ont entretemps été mis en place. Je pense notamment à l'application Sanitel-Med, qui impose l'enregistrement de tous les antibiotiques utilisés dans l'élevage. Ce système permet d'avoir une meilleure vue de l'utilisation effective des antibiotiques et d'intervenir si les éleveurs ou les vétérinaires y ont trop rapidement recours."

La résistance aux antibiotiques constitue une menace pour la santé publique de même que pour la santé animale.

L'AMCRA ("centre of expertise on AntiMicrobialConsumption and Resistance in Animals" asbl), encadrée par l'AFSCA et l'AFMPS, a été créée en 2012. Elle a élaboré en 2014 une "Vision 2020", assortie de trois objectifs concrets de réduction de l'usage d'antibiotiques chez les animaux : une réduction de 50% de l'utilisation totale d'antibiotiques, une réduction de 75% de l'utilisation d'antibiotiques dits "critiques"d'ici 2020 et une réduction de 50% de l'utilisation d'aliments médicamenteux à base d'antibiotiques d'ici 2017.

Dans le rapport BelVet-SAC qui synthétise les statistiques, les chiffres de 2016 démontrent que l'utilisation totale d'antibiotiques a connu une nouvelle diminution de 4,8% par rapport à 2015, et de 53% pour les antibiotiques les plus critiques. "La diminution la plus forte a été observée au niveau des quinolones (-57,5 %), des tétracyclines (-15,2%), des macrolides (-11,4%) et des polymyxines (-9,9%)."

Une réduction de 29% a également été obtenue en 2016 en ce qui concerne l'utilisation d'aliments médicamenteux à base d'antibiotiques. En comparaison avec 2011, cela correspond à une baisse cumulative de 38,2%.

Le ministre de l'Agriculture Willy Borsus s'est réjoui que la baisse observée au niveau de l'utilisation d'antibiotiques s'accompagne d'une baisse de l'antibiorésistance, ce qui est positif également pour la santé humaine.

"Ces résultats montrent que les mesures que nous avons prises pour lutter contre l'antibiorésistance fonctionnent", poursuit la ministre. "Je tiens également à saluer les accords volontaires conclus avec les secteurs concernés, qui ont joué un rôle important en termes de sensibilisation. Nous devons toutefois poursuivre nos efforts et suivre la situation de près pour s'assurer d'atteindre les fortes réductions prévues par l'AMCRA (NDLR : "Centre of expertise on AntiMicrobialConsumption and Resistance in Animals" asbl) en 2020. De nouveaux instruments ont entretemps été mis en place. Je pense notamment à l'application Sanitel-Med, qui impose l'enregistrement de tous les antibiotiques utilisés dans l'élevage. Ce système permet d'avoir une meilleure vue de l'utilisation effective des antibiotiques et d'intervenir si les éleveurs ou les vétérinaires y ont trop rapidement recours."La résistance aux antibiotiques constitue une menace pour la santé publique de même que pour la santé animale. L'AMCRA ("centre of expertise on AntiMicrobialConsumption and Resistance in Animals" asbl), encadrée par l'AFSCA et l'AFMPS, a été créée en 2012. Elle a élaboré en 2014 une "Vision 2020", assortie de trois objectifs concrets de réduction de l'usage d'antibiotiques chez les animaux : une réduction de 50% de l'utilisation totale d'antibiotiques, une réduction de 75% de l'utilisation d'antibiotiques dits "critiques"d'ici 2020 et une réduction de 50% de l'utilisation d'aliments médicamenteux à base d'antibiotiques d'ici 2017. Dans le rapport BelVet-SAC qui synthétise les statistiques, les chiffres de 2016 démontrent que l'utilisation totale d'antibiotiques a connu une nouvelle diminution de 4,8% par rapport à 2015, et de 53% pour les antibiotiques les plus critiques. "La diminution la plus forte a été observée au niveau des quinolones (-57,5 %), des tétracyclines (-15,2%), des macrolides (-11,4%) et des polymyxines (-9,9%)." Une réduction de 29% a également été obtenue en 2016 en ce qui concerne l'utilisation d'aliments médicamenteux à base d'antibiotiques. En comparaison avec 2011, cela correspond à une baisse cumulative de 38,2%.Le ministre de l'Agriculture Willy Borsus s'est réjoui que la baisse observée au niveau de l'utilisation d'antibiotiques s'accompagne d'une baisse de l'antibiorésistance, ce qui est positif également pour la santé humaine.