La baie de Guanabara, infestée de cadavres, d'excréments et de déchets en tous genres, s'apprête à accueillir plusieurs épreuves olympiques et une constellation d'athlètes. À l'approche de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Rio, de nombreux experts et laboratoires indépendants ont tiré la sonnette d'alarme. Sans un assainissement des eaux de la ville, la santé des sportifs sera mise à rude épreuve. Leur sécurité aussi.

Un point de vue que ne partage pas Ula Maniewski, infectiologue à l'Institut de médecine tropicale. "Il serait exagéré de trop en faire, les risques d'infection sont relativement limités, explique-t-elle. Il ne faut certainement pas s'attendre à une vague d'abandons pour les épreuves qui se déroulent pendant plusieurs jours."

Filip Moerman, infectiologue au CHR de la Citadelle, abonde dans le même sens. "Il n'y a presque aucun risque que les athlètes développent une infection grave. Peut-être un peu de fièvre ou des difficultés à respirer, précise-t-il. En fait, si les athlètes ont une bonne immunité, ce que l'on peut supposer pour des sportifs de haut niveau, ils ne risquent pas grand-chose."

Un conseil : fermer la bouche

Si le risque d'infection est donc faible, il n'est pas inexistant. "Les athlètes devront faire attention à ne pas ingérer de l'eau. Mais ça, ce n'est pas propre à la baie de Guanabara, c'est propre à tous les pays tropicaux", rappelle Ula Maniewski. Avant de nuancer : "Il faudrait boire la tasse à plusieurs reprises pour réellement craindre l'infection. Avaler un peu d'eau ne va pénaliser personne."

Pour l'instant, les faits donnent raison aux deux infectiologues. Depuis plusieurs semaines ont lieu des épreuves préolympiques de voile et de triathlon, par exemple, dans la baie de Guanabara. Résultat : aucun incident à signaler. Pas de maladie à attribuer à l'insalubrité des eaux ni de plaie infectée. Les épreuves devraient donc se dérouler normalement, sans faire de vagues.

La baie de Guanabara, infestée de cadavres, d'excréments et de déchets en tous genres, s'apprête à accueillir plusieurs épreuves olympiques et une constellation d'athlètes. À l'approche de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Rio, de nombreux experts et laboratoires indépendants ont tiré la sonnette d'alarme. Sans un assainissement des eaux de la ville, la santé des sportifs sera mise à rude épreuve. Leur sécurité aussi.Un point de vue que ne partage pas Ula Maniewski, infectiologue à l'Institut de médecine tropicale. "Il serait exagéré de trop en faire, les risques d'infection sont relativement limités, explique-t-elle. Il ne faut certainement pas s'attendre à une vague d'abandons pour les épreuves qui se déroulent pendant plusieurs jours." Filip Moerman, infectiologue au CHR de la Citadelle, abonde dans le même sens. "Il n'y a presque aucun risque que les athlètes développent une infection grave. Peut-être un peu de fièvre ou des difficultés à respirer, précise-t-il. En fait, si les athlètes ont une bonne immunité, ce que l'on peut supposer pour des sportifs de haut niveau, ils ne risquent pas grand-chose."Si le risque d'infection est donc faible, il n'est pas inexistant. "Les athlètes devront faire attention à ne pas ingérer de l'eau. Mais ça, ce n'est pas propre à la baie de Guanabara, c'est propre à tous les pays tropicaux", rappelle Ula Maniewski. Avant de nuancer : "Il faudrait boire la tasse à plusieurs reprises pour réellement craindre l'infection. Avaler un peu d'eau ne va pénaliser personne."Pour l'instant, les faits donnent raison aux deux infectiologues. Depuis plusieurs semaines ont lieu des épreuves préolympiques de voile et de triathlon, par exemple, dans la baie de Guanabara. Résultat : aucun incident à signaler. Pas de maladie à attribuer à l'insalubrité des eaux ni de plaie infectée. Les épreuves devraient donc se dérouler normalement, sans faire de vagues.