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Les femmes sans accès aux soins sont contraintes de solliciter l'autorisation du CPAS pour interrompre une grossesse, une démarche qui peut nécessiter jusqu'à 10 entretiens et attendre jusqu'à 9 semaines pour une réponse. Ces obstacles prolongent les délais, et beaucoup dépassent la limite légale actuelle de 12 semaines. Cette politique discriminatoire oblige certaines à rassembler des fonds pour se rendre aux Pays-Bas ou, dans le pire des cas, à mener à terme une grossesse non désirée.La nouvelle proposition de loi avait suscité l'espoir de mettre fin à ces contraintes administratives discriminatoires. Cependant, son rejet signifie le maintien d'une situation jugée intenable par des organisations comme Médecins du Monde. Le pays reste ainsi en retard sur le plan des droits à l'avortement en Europe.Médecins du Monde souligne son engagement à continuer d'aider ces femmes, même si cela implique d'utiliser leurs propres ressources ou de les accompagner aux Pays-Bas. L'organisation dénonce l'incapacité de la législation actuelle à répondre aux besoins des femmes vulnérables et réclame des changements pour mettre fin à ces discriminations.