...

" SHE " intègre les perspectives des femmes vivant avec le VIH et des médecins qui les traitent. Ce programme vise à responsabiliser les femmes atteintes du VIH et à former les prestataires de soins de santé en vue d'améliorer les soins et la qualité de vie des femmes vivant avec le VIH.Le premier colloque " SHE " se déroulera à Bruxelles, le vendredi 7 juin, probablement en présence de la ministre fédérale belge Laurette Onkelinx. Le nombre de femmes vivant avec le VIH en Europe est en augmentation.Chaque année, près de 400 femmes présentent un nouveau diagnostic VIH. Ces femmes touchées à toutes les étapes de leur vie ont souvent à faire face à des défis spécifiques, tels que la grossesse, la contraception et le vieillissement avec le VIH. Un grand nombre d'entre elles sont des migrantes originaires de l'Afrique subsaharienne qui doivent composer avec le double fardeau que représente le fait d'être une migrante et de vivre avec le VIH. " Même si de plus en plus de données deviennent disponibles, notre compréhension de la situation spécifique des femmes vivant avec le VIH présente encore de nombreuses lacunes. Nous pensons ici à la tolérance des antirétroviraux, les maladies opportunistes typiquement féminines telles que le cancer du col de l'utérus, les besoins liés à la santé sexuelle et reproductrice et les défis psychosociaux, comme la stigmatisation relative au VIH ", explique la scientifique de l'IMT Christiana Nöstlinger. Christiana Nöstlinger et le médecin de l'ITM Ilse Kint sont toutes deux membres du conseil d'administration de l'initiative " SHE " en Belgique. Le programme cherche à combler les lacunes par le biais d'activités scientifiques, tandis que des séances de soutien par les pairs sont axées sur l'amélioration de la qualité de vie des femmes vivant avec le VIH." Bien que le VIH/SIDA soit reconnu comme une maladie chronique, les personnes atteintes du VIH doivent encore trop souvent affronter la stigmatisation et les préjugés. C'est particulièrement vrai pour les femmes qui ne font pas partie des groupes généralement considérés comme étant à risque. C'est pour cette raison qu'il est essentiel de renforcer les contacts et le soutien mutuel entre les femmes VIH-positives ", commente Ilse Kint.