"Les patients sont privés de leur dignité et leur vie est mise en danger", selon le secrétaire général du Royal College of Nursing (RCN), qui ajoute que les témoignages recueillis devraient servir de "signal d'alarme". Les soins "de couloirs" ou sur "chaise" sont en train de se normaliser, a-t-il prévenu, s'interrogeant sur la capacité du système hospitalier à faire face à l'hiver au Royaume-Uni.

Des témoignages ont été recueillis auprès de 5.000 infirmières. Certains récits font état de patients en arrêt cardiaque et femmes qui font des fausses couches dans les couloirs. D'autres doivent être pris en charge dans des toilettes ou salles de bains, des vestiaires ou sur des parkings, ce qui met leur vie en danger faute d'accès au monitoring cardiaque, à l'oxygène ou en réanimation.

Le Royal College of Physicians (RCP) déclare pour sa part qu'en décembre, un grand nombre des 54.207 patients ont attendu plus de 12 heures après une admission et reçu des soins sur des sites de fortune.

"La faute des conservateurs"

Le ministre britannique de la Santé, Wes Streeting, membre du Labour, a estimé mercredi au Parlement que cette situation était intolérable, rejetant la faute sur "14 années d'échec" du NHS, le système public de santé, sous les précédents gouvernements conservateurs. "Je ne peux pas promettre et ne promettrai pas qu'il n'y aura plus de patients soignés dans les couloirs l'année prochaine, car il faudra du temps pour réparer les dégâts", a-t-il reconnu.

Toujours selon le ministre, cité par l'Independent, 53.000 membres du personnel du NHS étaient en congé maladie en une seule semaine en début d'année. Il dénonce les soins "inacceptables" prodigués aux patients, des patients "abandonnés", traités dans des services de fortune, qui attendent des heures une ambulance.

"Des patients sont morts sur des lits d'hôpitaux et des chaises dans des couloirs et des salles d'attente. Tous les principes fondamentaux du soin se sont écroulés - nous n'offrons rien de mieux que dans un pays en développement", a témoigné une infirmière auprès du RCN.

"Les patients sont privés de leur dignité et leur vie est mise en danger", selon le secrétaire général du Royal College of Nursing (RCN), qui ajoute que les témoignages recueillis devraient servir de "signal d'alarme". Les soins "de couloirs" ou sur "chaise" sont en train de se normaliser, a-t-il prévenu, s'interrogeant sur la capacité du système hospitalier à faire face à l'hiver au Royaume-Uni.Des témoignages ont été recueillis auprès de 5.000 infirmières. Certains récits font état de patients en arrêt cardiaque et femmes qui font des fausses couches dans les couloirs. D'autres doivent être pris en charge dans des toilettes ou salles de bains, des vestiaires ou sur des parkings, ce qui met leur vie en danger faute d'accès au monitoring cardiaque, à l'oxygène ou en réanimation.Le Royal College of Physicians (RCP) déclare pour sa part qu'en décembre, un grand nombre des 54.207 patients ont attendu plus de 12 heures après une admission et reçu des soins sur des sites de fortune.Le ministre britannique de la Santé, Wes Streeting, membre du Labour, a estimé mercredi au Parlement que cette situation était intolérable, rejetant la faute sur "14 années d'échec" du NHS, le système public de santé, sous les précédents gouvernements conservateurs. "Je ne peux pas promettre et ne promettrai pas qu'il n'y aura plus de patients soignés dans les couloirs l'année prochaine, car il faudra du temps pour réparer les dégâts", a-t-il reconnu.Toujours selon le ministre, cité par l'Independent, 53.000 membres du personnel du NHS étaient en congé maladie en une seule semaine en début d'année. Il dénonce les soins "inacceptables" prodigués aux patients, des patients "abandonnés", traités dans des services de fortune, qui attendent des heures une ambulance."Des patients sont morts sur des lits d'hôpitaux et des chaises dans des couloirs et des salles d'attente. Tous les principes fondamentaux du soin se sont écroulés - nous n'offrons rien de mieux que dans un pays en développement", a témoigné une infirmière auprès du RCN.