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Les chercheurs ont comparé les données génétiques de 65.066 participants atteints de maladie coronarienne et de 128.383 participants sans antécédents d'une maladie (témoins). Ils ont identifié 180 variations de séquence ADN présentes chez ces hommes et femmes âgés en moyenne de 57,3 ans. Conclusion : chaque variation de la taille de 6,5 centimètres accroît le risque de coronaropathie de 13,5%. A titre d'exemple, chez une personne mesurant 1,52 mètre ce risque est accru de 32 % par rapport à un individu faisant 1,67 mètre. L'explication tient notamment aux quelques variations génétiques communes à la taille et au profil lipidique. Si l'existence d'une relation inverse entre la taille et le risque de maladie coronaire est connue depuis plus d'un demi-siècle, c'est la première fois que la cause est imputée à d'autres facteurs que la nutrition dans l'enfance ou des facteurs environnementaux (alimentation, pauvreté, précarité...). Prochaine étape : poursuivre les recherches pour comprendre comment utiliser les variations génétiques afin de réduire les risques de maladies cardiaques et du système circulatoire.