"Cela n'aurait aucun sens", a affirmé le dirigeant français dans une interview publiée mardi sur le site du quotidien Le Figaro, rappelant que le laboratoire, partenaire avec l'Université d'Oxford, s'est engagé à ne pas réaliser de profits sur la vente de vaccins durant la pandémie.

Bruxelles a haussé le ton lundi contre AstraZeneca, jugeant "inacceptables" les retards de livraison de son vaccin contre le Covid-19, et réclame désormais "la transparence" sur l'exportation hors de l'UE des doses qui y sont produites.

M. Soriot affirme avoir eu également des problèmes de démarrage dans la chaîne d'approvisionnement britannique, mais "le contrat britannique a été signé trois mois avant le contrat européen. Donc, avec le Royaume-Uni, nous avons eu trois mois supplémentaires pour résoudre les problèmes rencontrés".

Alors que le feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin est attendu vendredi, le laboratoire britannique a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.

De quoi alarmer les pays de l'UE, déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, et renforcer la pression sur la Commission européenne, qui a négocié les contrats de précommandes au nom des Vingt-Sept.

Ceux-ci portent sur jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, qui présente l'avantage d'être moins cher à produire que ses rivaux, tout en étant plus facile à stocker et transporter.

"Je pense que les populations d'Europe sont extrêmement stressées et fatiguées par cette pandémie qui dure depuis un an. Les gouvernements sont sous pression", a encore affirmé M. Soriot dans cette interview, précisant que l'Europe "qui représente 5% de la population mondiale, obtiendra 17% de notre production en février".

Belga/AFP

"Cela n'aurait aucun sens", a affirmé le dirigeant français dans une interview publiée mardi sur le site du quotidien Le Figaro, rappelant que le laboratoire, partenaire avec l'Université d'Oxford, s'est engagé à ne pas réaliser de profits sur la vente de vaccins durant la pandémie. Bruxelles a haussé le ton lundi contre AstraZeneca, jugeant "inacceptables" les retards de livraison de son vaccin contre le Covid-19, et réclame désormais "la transparence" sur l'exportation hors de l'UE des doses qui y sont produites. M. Soriot affirme avoir eu également des problèmes de démarrage dans la chaîne d'approvisionnement britannique, mais "le contrat britannique a été signé trois mois avant le contrat européen. Donc, avec le Royaume-Uni, nous avons eu trois mois supplémentaires pour résoudre les problèmes rencontrés". Alors que le feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin est attendu vendredi, le laboratoire britannique a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen. De quoi alarmer les pays de l'UE, déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, et renforcer la pression sur la Commission européenne, qui a négocié les contrats de précommandes au nom des Vingt-Sept. Ceux-ci portent sur jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, qui présente l'avantage d'être moins cher à produire que ses rivaux, tout en étant plus facile à stocker et transporter. "Je pense que les populations d'Europe sont extrêmement stressées et fatiguées par cette pandémie qui dure depuis un an. Les gouvernements sont sous pression", a encore affirmé M. Soriot dans cette interview, précisant que l'Europe "qui représente 5% de la population mondiale, obtiendra 17% de notre production en février".Belga/AFP