La CIM Santé suit l'avis de la Task force vaccination et du Conseil supérieur de la Santé de poursuivre la campagne de vaccination et en particulier l'utilisation du vaccin AstraZeneca. " Le suivi et l'analyse de tous les cas rapportés dans le cadre de la pharmacovigilance se poursuivront en étroite collaboration avec l'EMA ", répète la CIM Santé, qui n'a pas beaucoup changé sa communication par rapport à ce début de semaine. " En outre, il convient en effet d'accorder une grande attention à une communication transparente avec les prestataires de soins de santé, les centres de vaccination et le grand public. "

L'EMA conforte la décision belge

Le comité de sécurité de l'EMA a rendu compte de son analyse approfondie des cas signalés. Selon lui, rien n'indique qu'il y ait un problème de qualité des vaccins ou qu'il y ait un lien avec certains "lots". " D'un point de vue scientifique, il n'existe donc aucun lien entre la vaccination et un risque accru de thrombose ", analyse la CIM Santé.

Parmi les rares cas de thrombose et de faible taux de plaquettes, la plupart se situaient dans la tranche d'âge des moins de 55 ans et étaient principalement des femmes. La plupart de ces cas sont survenus dans les 14 jours suivant la vaccination. Cela mérite une analyse et un suivi plus approfondis. Sept cas de "coagulation intravasculaire diffuse" et 18 cas de "thrombose du sinus veineux cérébral" ont été enregistrés en Europe et au Royaume-Uni, où 20 millions de personnes ont été vaccinées au total. Sur ces 25 cas, neuf sont décédés. Un lien de causalité n'a pas encore été démontré.

La Task force vaccination a pris acte des conclusions de l'EMA. " Ces conclusions attestent du bienfondé des recommandations que les experts avaient faites et les décisions politiques de maintenir l'utilisation de l'AstraZeneca. La Task force entend poursuivre avec la même vigilance scientifique et médicale la campagne de vaccination en cours. À ce titre, elle rappelle aux personnes vaccinées ainsi qu'à leur médecin l'importance de continuer à signaler les effets indésirables, et ce pour tous les vaccins. "

" À l'heure où l'on assiste à une augmentation des cas d'infection au Covid-19, il est impératif qu'un maximum de citoyens se fasse vacciner. La vaccination est le seul et unique moyen de retrouver, tous ensemble, une vie normale. C'est un objectif auquel tous les acteurs de la société doivent impérativement oeuvrer. "

Le Conseil supérieur de la Santé souscrit à ces conclusions. Une large communication aux prestataires de soins et au grand public sur ces conclusions scientifiques du comité de sécurité de l'EMA est attendue dans les jours à venir.

Rétroactes

Début de semaine, sur avis du Conseil supérieur de la Santé et de la Task force vaccination, la CIM Santé publique avait décidé de poursuivre la campagne de vaccination avec le vaccin AstraZeneca alors que plusieurs autres pays européens l'avaient suspendu.

" Le nombre de cas de "thrombose" (caillot de sang) chez les personnes vaccinées n'est pas supérieur à ceux observés dans la population générale non vaccinée ", avancent les ministres de la Santé du pays. " Cette conclusion a été tirée d'études cliniques à grande échelle, de l'expérience au Royaume-Uni avec 11 millions de personnes vaccinées et des rapports dont dispose l'AFMPS. En effet, les thromboses sont fréquentes et ce, d'autant plus que l'âge augmente. Les troubles de la coagulation sanguine sont également une complication fréquente de l'infection par le Covid-19 elle-même. " Et d'ajouter que derrière le terme " thrombose " se cache toute une série de manifestations pathologiques, y compris un certain nombre de manifestations très rares, comme l'association de thromboses et de thrombocytopénie (faible taux de plaquettes sanguines).

La CIM Santé suit l'avis de la Task force vaccination et du Conseil supérieur de la Santé de poursuivre la campagne de vaccination et en particulier l'utilisation du vaccin AstraZeneca. " Le suivi et l'analyse de tous les cas rapportés dans le cadre de la pharmacovigilance se poursuivront en étroite collaboration avec l'EMA ", répète la CIM Santé, qui n'a pas beaucoup changé sa communication par rapport à ce début de semaine. " En outre, il convient en effet d'accorder une grande attention à une communication transparente avec les prestataires de soins de santé, les centres de vaccination et le grand public. "Le comité de sécurité de l'EMA a rendu compte de son analyse approfondie des cas signalés. Selon lui, rien n'indique qu'il y ait un problème de qualité des vaccins ou qu'il y ait un lien avec certains "lots". " D'un point de vue scientifique, il n'existe donc aucun lien entre la vaccination et un risque accru de thrombose ", analyse la CIM Santé.Parmi les rares cas de thrombose et de faible taux de plaquettes, la plupart se situaient dans la tranche d'âge des moins de 55 ans et étaient principalement des femmes. La plupart de ces cas sont survenus dans les 14 jours suivant la vaccination. Cela mérite une analyse et un suivi plus approfondis. Sept cas de "coagulation intravasculaire diffuse" et 18 cas de "thrombose du sinus veineux cérébral" ont été enregistrés en Europe et au Royaume-Uni, où 20 millions de personnes ont été vaccinées au total. Sur ces 25 cas, neuf sont décédés. Un lien de causalité n'a pas encore été démontré. La Task force vaccination a pris acte des conclusions de l'EMA. " Ces conclusions attestent du bienfondé des recommandations que les experts avaient faites et les décisions politiques de maintenir l'utilisation de l'AstraZeneca. La Task force entend poursuivre avec la même vigilance scientifique et médicale la campagne de vaccination en cours. À ce titre, elle rappelle aux personnes vaccinées ainsi qu'à leur médecin l'importance de continuer à signaler les effets indésirables, et ce pour tous les vaccins. "" À l'heure où l'on assiste à une augmentation des cas d'infection au Covid-19, il est impératif qu'un maximum de citoyens se fasse vacciner. La vaccination est le seul et unique moyen de retrouver, tous ensemble, une vie normale. C'est un objectif auquel tous les acteurs de la société doivent impérativement oeuvrer. "Le Conseil supérieur de la Santé souscrit à ces conclusions. Une large communication aux prestataires de soins et au grand public sur ces conclusions scientifiques du comité de sécurité de l'EMA est attendue dans les jours à venir.