L'Ordre des Pharmaciens et l'Ordre des médecins ont publié un communiqué commun pour trouver une solution à l'abus et la surconsommation de médicaments dans notre pays.

Les médecins et les pharmaciens d'officine sont en effet régulièrement confrontés à des patients qui consomment trop de médicaments susceptibles de créer une assuétude. La problématique concerne surtout les analgésiques, les sédatifs et les psychotropes/opioïdes. L'étude du Service d'évaluation et de contrôle médicaux de l'Inami (du 18 janvier 2018) attirait déjà l'attention sur une consommation excessive d'opioïdes en Belgique.

Or, comme le souligne l'Ordre des médecins et l'Ordre des pharmaciens, " le médecin et le pharmacien peuvent uniquement s'échanger des informations sur les données de la prescription médicale que le médecin a lui-même signée. Le secret professionnel ne leur permet pas de communiquer sur des prescriptions rédigées par d'autres médecins. Or, les personnes qui abusent se font souvent prescrire par plusieurs médecins. En conséquent, le médecin et le pharmacien sont démunis face à ces comportements et au danger que le patient risque de constituer pour lui-même et pour la société en raison de sa surconsommation. "

Les deux Ordres ont donc créé un groupe de travail commun contre cette assuétude.

Le groupe de travail " a pour objectif de sensibiliser les médecins et les pharmaciens aux prises élevées de médicaments créant une assuétude ". Il est disposé à collaborer aux initiatives des autorités compétentes, susceptibles d'apporter une solution à ce problème...

L'Ordre des Pharmaciens et l'Ordre des médecins ont publié un communiqué commun pour trouver une solution à l'abus et la surconsommation de médicaments dans notre pays.Les médecins et les pharmaciens d'officine sont en effet régulièrement confrontés à des patients qui consomment trop de médicaments susceptibles de créer une assuétude. La problématique concerne surtout les analgésiques, les sédatifs et les psychotropes/opioïdes. L'étude du Service d'évaluation et de contrôle médicaux de l'Inami (du 18 janvier 2018) attirait déjà l'attention sur une consommation excessive d'opioïdes en Belgique.Or, comme le souligne l'Ordre des médecins et l'Ordre des pharmaciens, " le médecin et le pharmacien peuvent uniquement s'échanger des informations sur les données de la prescription médicale que le médecin a lui-même signée. Le secret professionnel ne leur permet pas de communiquer sur des prescriptions rédigées par d'autres médecins. Or, les personnes qui abusent se font souvent prescrire par plusieurs médecins. En conséquent, le médecin et le pharmacien sont démunis face à ces comportements et au danger que le patient risque de constituer pour lui-même et pour la société en raison de sa surconsommation. "Les deux Ordres ont donc créé un groupe de travail commun contre cette assuétude.Le groupe de travail " a pour objectif de sensibiliser les médecins et les pharmaciens aux prises élevées de médicaments créant une assuétude ". Il est disposé à collaborer aux initiatives des autorités compétentes, susceptibles d'apporter une solution à ce problème...