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La fillette, âgée d'un an et demi, a été admise à l'hôpital Saint-Pierre début avril en raison d'une détresse respiratoire. Elle est placée sous assistance respiratoire et reçoit des médicaments pour pouvoir l'intuber. Lors de son transfert vers l'hôpital des enfants Reine Fabiola (HUDERF), les médecins lui injectent un médicament pour la calmer et l'endormir. Une fois arrivée à l'HUDERF, on procède à une analyse d'urines qui révèle des traces de méthadone."L'HUDERF nous disait que peut-être ces traces étaient dues aux médicaments qui lui avaient été administrés pour l'endormir", explique le papa de l'enfant. Personne n'accuse alors le couple.Mais lors du retour de l'enfant à l'hôpital Saint-Pierre, son dossier la suit, dossier qui mentionne les traces de méthadone. Une demande d'évaluation est adressée à l'équipe SOS Enfants et l'hôpital saisit le parquet de Bruxelles au moment où l'enfant devait quitter l'établissement. Le tribunal de la jeunesse prend alors une ordonnance attribuant la garde de la fillette à l'hôpital Saint-Pierre. "Les investigations en cours doivent se poursuivre, aucune explication pour la détresse respiratoire ni pour les traces de méthadone n'ayant à ce jour pu être apportée", justifie-t-on notamment dans l'ordonnance.Les parents de la fillette, qui n'ont plus qu'un droit de visite, se sont constitués partie civile auprès du parquet de Bruxelles pour faire ouvrir une instruction judiciaire.