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" Il est contraire à la déontologie médicale qu'un médecin refuse ses soins à un patient au seul motif que celui-ci ne choisit pas une chambre individuelle ", martèle l'Ordre des médecins. " En particulier lorsque l'admission intervient dans le cadre d'une prise en charge médicale en cours ou du suivi d'une affection de longue durée. Le choix du type de chambre, individuelle ou commune, revient exclusivement au patient. Le médecin ne peut pas influencer ce choix pour faire accepter au patient des conditions d'hospitalisation qu'il ne souhaite pas. "L'article 5 du code de déontologie médicale impose de soigner les malades avec la même conscience. Tant le médecin que la société doivent garantir l'accès à des soins de qualité pour tous. L'existence d'un supplément quelconque ne peut avoir d'impact sur la qualité de soins - sous-entendu : uniquement sur d'autres aspects comme l'hôtellerie. L'Ordre ne se positionne pas sur la possibilité d'être visité par le chef de service plutôt qu'un assistant lorsqu'on se trouve en chambre individuelle. Enfin, " la perception directe par le médecin hospitalier d'honoraires, qu'ils soient provisionnels ou non, se rapportant aux patients hospitalisés est en contradiction avec la règle légale de la perception centrale "