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"Le terrain est miné", nous souffle un membre du cabinet Marcourt ce lundi 29 août. "La volonté y est mais c'est juridiquement très complexe. Les partis nationalistes flamands n'attendent que notre chute. Le cabinet Marcourt travaille dans la plus grande discrétion pour cette raison. Pour le moment, je ne peux guère vous annoncer de fumée blanche..."Après la réunion relativement infructueuse de la semaine passée, de nouveaux rendez-vous sont fixés cette semaine à l'occasion desquels les conclusions de différentes analyses faite la semaine passée seront discutées. Ces rendez-vous sont, apparemment, fixés entre le ministre Marcourt et différents représentants des universités francophones, recteurs comme doyens.En jeu, le sort des reçus-collés, ces étudiants qui ont réussi leur 1er BAC mais raté le concours de sélection invalidé par le Conseil d'Etat, mais aussi sur une éventuelle révision du mécanisme de sélection aux études médicales. Ira-t-on vers un examen d'entrée à la Flamande ? Nul ne le sait à ce stade. Le ministre Marcourt a fait savoir que l'examen à la fin du 1er BAC n'avait en fait pas vraiment ses faveurs. Faute d'offrir une sélection valable - inattaquable juridiquement mais existe-t-elle dès lors que les quotas eux-mêmes sont considérés comme infondés scientifiquement ? - qui rencontre les exigences flamandes, surtout de la N-VA, de respecter les quotas fédéraux, on n'avancera pas. "Ce dossier est assez compliqué", soupire un de ses acteurs. "Il y a des contraintes du Fédéral, des contraintes communautaires, des aspects juridiques et d'autres politiques...".Il reste néanmoins peu de temps pour trouver une solution. Dans une quinzaine de jours, c'est la rentrée formelle pour l'enseignement supérieur