Alors que le Royaume-Uni et l'UE poursuivent lundi leur course contre la montre pour conclure un accord sur leur future relation commerciale, "il y a un besoin urgent d'accords techniques" pour l'industrie pharmaceutique, soulignent les fédérations européenne EFPIA et britannique ABPI. Elles font valoir que, sans cela, les deux parties s'exposent à des retards à court terme pour l'approvisionnement en médicaments.

A l'approche de la fin de la période de transition pendant laquelle le Royaume-Uni continue d'appliquer les normes européennes, les laboratoires pharmaceutiques travaillent dans le flou en ce qui concerne des "problèmes critiques sur la régulation des médicaments", regrettent les fédérations, qui appellent à un accord de reconnaissance mutuelle pour la fabrication de médicaments.

Dans le détail, chaque mois, 45 millions de boîtes de médicaments quittent le Royaume-Uni pour l'Europe et 37 millions sont envoyés de l'UE outre-Manche. Or les médicaments fabriqués sont soumis à des tests et des contrôles pour s'assurer de leur conformité aux standards de qualité et de sécurité.

Sans accord de reconnaissance mutuelle sur les bonnes pratiques de fabrication, quand un médicament arrivera dans l'UE, il devra de nouveau être soumis à des tests, ajoutant des coûts mais aussi des retards avant d'arriver jusqu'au patient, regrettent l'EFPIA et l'ABPI.

Sans accord, l'industrie des sciences de la vie au Royaume-Uni et en Europe risque de perdre en compétitivité au profit de la Suisse, du Japon ou de la Chine, plaident encore ces fédérations.

Par ailleurs, elles s'inquiètent du cas particulier de l'Irlande du Nord et réclament un délai d'une année pour mettre en place les mesures nécessaires. "Les sociétés sont dans le noir en ce qui concerne les règles qu'elles doivent suivre alors qu'elles essaient (...) de finaliser les routes d'approvisionnement pour l'Irlande du Nord", alertent-elles.

Selon elles, sans davantage d'orientation sur les nouvelles réglementations, "les médicaments pourraient ne plus pouvoir être dispensés légalement en Irlande du Nord à partir du 1er janvier", date de la fin de la période de transition.

Belga

Alors que le Royaume-Uni et l'UE poursuivent lundi leur course contre la montre pour conclure un accord sur leur future relation commerciale, "il y a un besoin urgent d'accords techniques" pour l'industrie pharmaceutique, soulignent les fédérations européenne EFPIA et britannique ABPI. Elles font valoir que, sans cela, les deux parties s'exposent à des retards à court terme pour l'approvisionnement en médicaments. A l'approche de la fin de la période de transition pendant laquelle le Royaume-Uni continue d'appliquer les normes européennes, les laboratoires pharmaceutiques travaillent dans le flou en ce qui concerne des "problèmes critiques sur la régulation des médicaments", regrettent les fédérations, qui appellent à un accord de reconnaissance mutuelle pour la fabrication de médicaments. Dans le détail, chaque mois, 45 millions de boîtes de médicaments quittent le Royaume-Uni pour l'Europe et 37 millions sont envoyés de l'UE outre-Manche. Or les médicaments fabriqués sont soumis à des tests et des contrôles pour s'assurer de leur conformité aux standards de qualité et de sécurité. Sans accord de reconnaissance mutuelle sur les bonnes pratiques de fabrication, quand un médicament arrivera dans l'UE, il devra de nouveau être soumis à des tests, ajoutant des coûts mais aussi des retards avant d'arriver jusqu'au patient, regrettent l'EFPIA et l'ABPI. Sans accord, l'industrie des sciences de la vie au Royaume-Uni et en Europe risque de perdre en compétitivité au profit de la Suisse, du Japon ou de la Chine, plaident encore ces fédérations. Par ailleurs, elles s'inquiètent du cas particulier de l'Irlande du Nord et réclament un délai d'une année pour mettre en place les mesures nécessaires. "Les sociétés sont dans le noir en ce qui concerne les règles qu'elles doivent suivre alors qu'elles essaient (...) de finaliser les routes d'approvisionnement pour l'Irlande du Nord", alertent-elles. Selon elles, sans davantage d'orientation sur les nouvelles réglementations, "les médicaments pourraient ne plus pouvoir être dispensés légalement en Irlande du Nord à partir du 1er janvier", date de la fin de la période de transition.Belga