Depuis quelques jours, les futurs médecins et pharmaciens peuvent soutenir leurs connaissances via une appli dédiée aux anti-infectieux dans la prise en charge des infections respiratoires et urinaires.
Depuis ce 27 septembre, la plateforme d'aide à la décision (PSS, pour 'prescription search support') de l'Inami consacrée à la thématique des antibiotiques est disponible pour les étudiants en médecine et en pharmacie de toutes les facultés du pays. L'objectif de l'Inami et du SPF Santé publique, avec ce nouvel outil, est clair : soutenir les prescripteurs dans la recherche de la prescription la plus idoine, sur base de l'EBM, pour renforcer la sécurité des soins et diminuer la prescription inutile d'antibiotiques.
La version éducative du "PSSA" (A pour antimicrobial) pour les carabins fournit une aide dans le domaine des agents antimicrobiens pour le traitement des infections des voies respiratoires et urinaires. Elle préfigure la version destinée aux professionnels (première ligne). Ce nouvel outil sera intégré dans les logiciels des prescripteurs de soins ambulatoires d'ici à la fin de 2025.
Le principe ? L'appli web fournit une recommandation fondée sur des preuves scientifiques (= les lignes directrices du guide Bapcoc) sur base des paramètres et des indications du patient cochés par l'utilisateur. Intérêt pour le (futur) médecin: ne plus devoir consulter manuellement le guide Bapcoc, ne plus devoir cocher les paramètres du patient s'ils sont (codés) dans le DPI et pouvoir comparer son comportement prescripteur avec le comportement prescripteur moyen.
Ajuster la politique de lutte contre la résistance
De son côté, le SPF Santé explique que cette appli "permet un meilleur suivi anonyme en établissant un lien entre le traitement proposé et le diagnostic établi. Sur cette base, la politique de lutte contre la résistance aux antimicrobiens (NAP-AMR) peut être ajustée si nécessaire."
Dans la phase 1 de développement de cet outil numérique est aussi prévue une aide à la prescription en matière de radiologie (première et deuxième lignes). En phase 2 (d'ici à 2026) suivront d'autres infections dans le domaine des antibiotiques, ainsi que la biologie clinique. "Dans le secteur ambulatoire, 16 millions de prescriptions de tests de laboratoire sont exécutées chaque année, ce qui représente un budget de plus de 670 millions d'euros", rappelle l'Inami. "Les médecins généralistes prescrivent des tests de laboratoire pour plus de 350 millions d'euros par an (55 %). Cependant, il existe de nombreuses études pour lesquelles les preuves scientifiques sont insuffisantes. Cela se fait au détriment du budget de l'assurance maladie obligatoire et de la qualité des soins en raison des nombreux examens supplémentaires inutiles et des inquiétudes des patients."
C.V.
Depuis ce 27 septembre, la plateforme d'aide à la décision (PSS, pour 'prescription search support') de l'Inami consacrée à la thématique des antibiotiques est disponible pour les étudiants en médecine et en pharmacie de toutes les facultés du pays. L'objectif de l'Inami et du SPF Santé publique, avec ce nouvel outil, est clair : soutenir les prescripteurs dans la recherche de la prescription la plus idoine, sur base de l'EBM, pour renforcer la sécurité des soins et diminuer la prescription inutile d'antibiotiques.La version éducative du "PSSA" (A pour antimicrobial) pour les carabins fournit une aide dans le domaine des agents antimicrobiens pour le traitement des infections des voies respiratoires et urinaires. Elle préfigure la version destinée aux professionnels (première ligne). Ce nouvel outil sera intégré dans les logiciels des prescripteurs de soins ambulatoires d'ici à la fin de 2025.Le principe ? L'appli web fournit une recommandation fondée sur des preuves scientifiques (= les lignes directrices du guide Bapcoc) sur base des paramètres et des indications du patient cochés par l'utilisateur. Intérêt pour le (futur) médecin: ne plus devoir consulter manuellement le guide Bapcoc, ne plus devoir cocher les paramètres du patient s'ils sont (codés) dans le DPI et pouvoir comparer son comportement prescripteur avec le comportement prescripteur moyen.De son côté, le SPF Santé explique que cette appli "permet un meilleur suivi anonyme en établissant un lien entre le traitement proposé et le diagnostic établi. Sur cette base, la politique de lutte contre la résistance aux antimicrobiens (NAP-AMR) peut être ajustée si nécessaire."Dans la phase 1 de développement de cet outil numérique est aussi prévue une aide à la prescription en matière de radiologie (première et deuxième lignes). En phase 2 (d'ici à 2026) suivront d'autres infections dans le domaine des antibiotiques, ainsi que la biologie clinique. "Dans le secteur ambulatoire, 16 millions de prescriptions de tests de laboratoire sont exécutées chaque année, ce qui représente un budget de plus de 670 millions d'euros", rappelle l'Inami. "Les médecins généralistes prescrivent des tests de laboratoire pour plus de 350 millions d'euros par an (55 %). Cependant, il existe de nombreuses études pour lesquelles les preuves scientifiques sont insuffisantes. Cela se fait au détriment du budget de l'assurance maladie obligatoire et de la qualité des soins en raison des nombreux examens supplémentaires inutiles et des inquiétudes des patients."C.V.