...

La CSC, la CGSP et le SLFP évoquent une rupture de confiance avec l'autorité, alors que "le pouvoir politique ne semble plus du tout vouloir s'intéresser au sort de nos hôpitaux", laissant des "milliers de travailleurs" abandonnés à leur propre sort.Les syndicats appellent dès lors à la reprise du dialogue avec les mandataires politiques et le Comité C, notamment chargé des négociations entre employeurs et organisations syndicales du réseau Iris, la structure faîtière qui regroupe le CHU Brugmann, le CHU Saint-Pierre, l'Institut Bordet, l'hôpital des enfants Reine Fabiola et les Hôpitaux Iris Sud."Dans le cadre de son pouvoir de contrôle, la faîtière Iris exerce une mission de tutelle sur les principales décisions des hôpitaux de réseau: le plan d'établissement de l'hôpital, son plan financier, son budget, ses marchés publics au-delà d'un certain montant, ses règlements de personnel, ses conventions avec les partenaires de soins et la désignation de son directeur général", expliquent les syndicats. "De cela, il ne reste quasi plus rien", déplorent-ils.Ils pointent notamment l'absence de régulation et de contrôle. "Des protocoles locaux sont signés sans que la faitière Iris n'en soit avertie", tandis que les protocoles signés à la faîtière Iris ne sont, eux, "pas respectés, ni appliqués".Ce manque de coordination "donne un résultat désastreux en termes d'homogénéité des règles dans nos institutions publiques", soulignent les syndicats.Avec l'action de mercredi, les représentants des travailleurs espèrent "provoquer un sursaut" au sein du Comité C et que "l'autorité organise au plus vite des négociations sérieuses avec les représentants des travailleurs pour de meilleures conditions de travail".Si ce n'est pas le cas, les syndicats avertissent d'ores et déjà que d'autres actions auront lieu dans les semaines à venir, "qui pourront aller jusqu'à la grève".BELGA