Non-pertinents, les quotas fédéraux qui définissent le nombre de médecins qui pourront exercer ? C'est l'avis du conseil d'Etat. Pas de l'Absym. "La Commission de planification a été recomposée, son financement a été assuré, et les différentes données accessibles ont été multipliées. Le Data Mining, le rassemblement de données venant de l'ONSS, de l'Inami, de la Santé publique et des administrations publiques, a permis de créer un cadastre dynamique, avec des détails pour les années allant de 2010 (travail rétrospectif) à 2015."

L'Absym estime que ces chiffres collent à la réalité. "La double cohorte annoncée représentera 1.354 nouveaux stagiaires en Flandre et 1.493 en Communauté française, pour l'année 2018 bien sûr. Les quotas fédéraux pour les années au-delà de 2015 dépassent les 1200 médecins par an, ce qui permettra de remplacer le millier de médecins dont on attend le départ à la pension dans les dix ans qui viennent."

Qualité de la formation

Pour les président et vice-président de l'Absym, Marc Moens et Jacques de Toeuf, la régulation des numéros Inami est le garant de la qualité de la formation étant donné le nombre forcément limité de maîtres de stage disponibles (et d'ailleurs aussi de patients dans une population limitée à 11 millions d'habitants).

On ne peut pas, clament les ténors du syndicalisme médical, d'un côté, exiger des seuils d'activité pour autoriser certains centres à effectuer des traitements lourds et sacrifier, d'autre part, la qualité de la formation médicale confrontée à un manque de "cobayes" pour se faire la main.

L'autorité fédérale doit rester compétente pour la planification générale, et les communautés pour la mise en place d'un filtre. L'Absym constate à cet égard "le manque d'enthousiasme du ministre Marcourt voulant s'obstiner à suivre la politique malintentionnée menée depuis 1999 par ses prédécesseurs communautaires et fédéraux".

Pas assez de MG

Il ne faut pas non plus négliger l'attractivité plus grande de la MG en Communauté flamande (40% d'inscrits en Flandre après le tronc commun contre 30% côté francophone) et le taux d'activité des médecins, plus faible en Wallonie.

La Fédération Wallonie-Bruxelles doit, selon les Drs de Toeuf et Moens, corriger la répartition spécialistes/MG au profit de ces derniers. Pour ce faire, l'allègement de la surcharge administrative qui pèse sur les MG relève du Fédéral mais les aides à l'installation dans certaines zones de pénurie sont aujourd'hui de la compétence des Communautés (Impulseo).

"L'ABSyM est prête à participer [aux] débats futurs, en insistant pour que l'on prête une attention particulière à la qualité des prestations médicales effectuées, à la diversité des pathologies rencontrées et à la formation continue des prestataires."

Non-pertinents, les quotas fédéraux qui définissent le nombre de médecins qui pourront exercer ? C'est l'avis du conseil d'Etat. Pas de l'Absym. "La Commission de planification a été recomposée, son financement a été assuré, et les différentes données accessibles ont été multipliées. Le Data Mining, le rassemblement de données venant de l'ONSS, de l'Inami, de la Santé publique et des administrations publiques, a permis de créer un cadastre dynamique, avec des détails pour les années allant de 2010 (travail rétrospectif) à 2015."L'Absym estime que ces chiffres collent à la réalité. "La double cohorte annoncée représentera 1.354 nouveaux stagiaires en Flandre et 1.493 en Communauté française, pour l'année 2018 bien sûr. Les quotas fédéraux pour les années au-delà de 2015 dépassent les 1200 médecins par an, ce qui permettra de remplacer le millier de médecins dont on attend le départ à la pension dans les dix ans qui viennent."Pour les président et vice-président de l'Absym, Marc Moens et Jacques de Toeuf, la régulation des numéros Inami est le garant de la qualité de la formation étant donné le nombre forcément limité de maîtres de stage disponibles (et d'ailleurs aussi de patients dans une population limitée à 11 millions d'habitants).On ne peut pas, clament les ténors du syndicalisme médical, d'un côté, exiger des seuils d'activité pour autoriser certains centres à effectuer des traitements lourds et sacrifier, d'autre part, la qualité de la formation médicale confrontée à un manque de "cobayes" pour se faire la main.L'autorité fédérale doit rester compétente pour la planification générale, et les communautés pour la mise en place d'un filtre. L'Absym constate à cet égard "le manque d'enthousiasme du ministre Marcourt voulant s'obstiner à suivre la politique malintentionnée menée depuis 1999 par ses prédécesseurs communautaires et fédéraux".Il ne faut pas non plus négliger l'attractivité plus grande de la MG en Communauté flamande (40% d'inscrits en Flandre après le tronc commun contre 30% côté francophone) et le taux d'activité des médecins, plus faible en Wallonie. La Fédération Wallonie-Bruxelles doit, selon les Drs de Toeuf et Moens, corriger la répartition spécialistes/MG au profit de ces derniers. Pour ce faire, l'allègement de la surcharge administrative qui pèse sur les MG relève du Fédéral mais les aides à l'installation dans certaines zones de pénurie sont aujourd'hui de la compétence des Communautés (Impulseo). "L'ABSyM est prête à participer [aux] débats futurs, en insistant pour que l'on prête une attention particulière à la qualité des prestations médicales effectuées, à la diversité des pathologies rencontrées et à la formation continue des prestataires."