La semaine dernière, Sudpresse avait révélé que les administrateurs de l'Intercommunale de santé publique de Charleroi (ISPPC) avaient perçu des jetons de présence indûment depuis plusieurs années. Ce mardi soir, le conseil d'administration de l'ISPPC a décidé que ces montants indus, soit 272.000 euros au total, seraient intégralement remboursés. Il a aussi sollicité l'avis de la tutelle quant aux rémunérations du directeur général des hôpitaux. Depuis 2008, un décret wallon interdit d'octroyer deux jetons de présence aux administrateurs d'intercommunales lorsque deux réunions consécutives se tiennent le même jour dans l'institution. Cette modification n'a pas été appliquée par l'ISPPC, pour des raisons qui restent à déterminer, et la Région wallonne n'a apparemment pas exercé de contrôle à ce sujet. Les paiements indus concernent 19 administrateurs. L'erreur est apparue en interne en janvier dernier, pour un total apparent de 272.000 euros, a appris Belga à bonne source.

Mardi, le conseil d'administration a décidé unanimement que les montants indus seraient remboursés au prorata des présences mal comptabilisées, sachant que le montant de chacun des jetons de présence s'élevait à 126 euros brut par séance pour chacun des administrateurs concernés.

Les journaux de Sudpresse s'était aussi étonnés du montant des rémunérations du Dr Philippe Lejeune, le directeur général des hôpitaux de l'ISPPC, qui dépassent les 300.000 euros brut annuels. Le conseil d'administration de l'ISPPC a sollicité l'avis de la tutelle. Un avis juridique va aussi être demandé via un marché public.

Le docteur Philippe Lejeune, par ailleurs bourgmestre PS de Merbes-le-Château, est directeur général des hôpitaux, avec un mandat de gestion journalière, tout en étant le "numéro 2" de l'ISPPC. L'analyse juridique demandée devra établir s'il est ou non concerné par le plafonnement des salaires des dirigeants d'intercommunales.

En effet, "la fonction qu'exerce Philippe Lejeune au sein de l'ISPPC n'est pas un mandat politique, il s'agit ici d'une charge strictement privée", souligne le conseil d'administration.

Le "numéro 1" de l'ISPPC, son secrétaire général, bénéficie lui apparemment de rémunérations conformes aux normes wallonnes.

La semaine dernière, Sudpresse avait révélé que les administrateurs de l'Intercommunale de santé publique de Charleroi (ISPPC) avaient perçu des jetons de présence indûment depuis plusieurs années. Ce mardi soir, le conseil d'administration de l'ISPPC a décidé que ces montants indus, soit 272.000 euros au total, seraient intégralement remboursés. Il a aussi sollicité l'avis de la tutelle quant aux rémunérations du directeur général des hôpitaux. Depuis 2008, un décret wallon interdit d'octroyer deux jetons de présence aux administrateurs d'intercommunales lorsque deux réunions consécutives se tiennent le même jour dans l'institution. Cette modification n'a pas été appliquée par l'ISPPC, pour des raisons qui restent à déterminer, et la Région wallonne n'a apparemment pas exercé de contrôle à ce sujet. Les paiements indus concernent 19 administrateurs. L'erreur est apparue en interne en janvier dernier, pour un total apparent de 272.000 euros, a appris Belga à bonne source. Mardi, le conseil d'administration a décidé unanimement que les montants indus seraient remboursés au prorata des présences mal comptabilisées, sachant que le montant de chacun des jetons de présence s'élevait à 126 euros brut par séance pour chacun des administrateurs concernés.Les journaux de Sudpresse s'était aussi étonnés du montant des rémunérations du Dr Philippe Lejeune, le directeur général des hôpitaux de l'ISPPC, qui dépassent les 300.000 euros brut annuels. Le conseil d'administration de l'ISPPC a sollicité l'avis de la tutelle. Un avis juridique va aussi être demandé via un marché public. Le docteur Philippe Lejeune, par ailleurs bourgmestre PS de Merbes-le-Château, est directeur général des hôpitaux, avec un mandat de gestion journalière, tout en étant le "numéro 2" de l'ISPPC. L'analyse juridique demandée devra établir s'il est ou non concerné par le plafonnement des salaires des dirigeants d'intercommunales.En effet, "la fonction qu'exerce Philippe Lejeune au sein de l'ISPPC n'est pas un mandat politique, il s'agit ici d'une charge strictement privée", souligne le conseil d'administration.Le "numéro 1" de l'ISPPC, son secrétaire général, bénéficie lui apparemment de rémunérations conformes aux normes wallonnes.