Selon Marc Moens, président de l'Association belge des syndicats médicaux (ABSyM), les médecins étrangers sont essentiellement actifs à l'hôpital "où ils sont vus comme une force de travail bon marché afin d'assurer les gardes".

M. Moens met en garde contre une distorsion, dans la mesure où les praticiens des pays de l'UE sont automatiquement reconnus, alors que leurs confrères belges sont soumis à un quota. "Il est absurde d'imposer un examen d'entrée à nos jeunes, alors qu'un médecin polonais, roumain ou letton reçoit automatiquement son numéro."

La ministre de la Santé Maggie De Block (Open Vld) reconnaît les "limites du système" et assure que la commission santé cherche à déterminer si des quotas peuvent être imposés aux médecins non-belges mais issus d'un pays de l'UE.

Selon Marc Moens, président de l'Association belge des syndicats médicaux (ABSyM), les médecins étrangers sont essentiellement actifs à l'hôpital "où ils sont vus comme une force de travail bon marché afin d'assurer les gardes". M. Moens met en garde contre une distorsion, dans la mesure où les praticiens des pays de l'UE sont automatiquement reconnus, alors que leurs confrères belges sont soumis à un quota. "Il est absurde d'imposer un examen d'entrée à nos jeunes, alors qu'un médecin polonais, roumain ou letton reçoit automatiquement son numéro." La ministre de la Santé Maggie De Block (Open Vld) reconnaît les "limites du système" et assure que la commission santé cherche à déterminer si des quotas peuvent être imposés aux médecins non-belges mais issus d'un pays de l'UE.