Le 5ème rapport de l'Enquête de Santé aborde la dimension du bien-être subjectif comme indicateur d'une bonne santé mentale chez les adultes (15 ans et plus).

Les principaux résultats glanés par Sciensano sont les suivants :

-1 personne sur 5 se dit très satisfaite de sa vie et 2 personnes sur 3 ont un niveau de bien-être psychologique qualifié de positif.

-12 % de la population, par contre, est très peu satisfaite de sa vie et seulement 14 % jouit d'un niveau optimal d'énergie vitale.

-1 personne sur 3 témoigne d'un mal-être psychologique, dont les principales difficultés relevées sont de se sentir constamment tendu et stressé (29 %), de manquer de sommeil à cause de soucis (23 %), ainsi que de se sentir malheureux et déprimé (20 %).

-19 % de la population se dit être aujourd'hui moins optimiste qu'à l'habitude pour son futur.

7,4 Belges sur dix satisfaits de leur vie

Toutefois, les Belges sont en moyenne assez satisfaits de leur vie (7,4/10, au-dessus de la moyenne européenne). Les catégories scorant un peu moins bien sont les femmes, les personnes d'âge actif, et les personnes désavantagées sur le plan socio-économique.

Concernant l'anxiété, les différentes formes de dépression et les troubles du comportement alimentaire, pas de gros changement par rapport à 2013.

-11 % de la population manifeste un trouble anxieux (un taux stable par rapport aux 10 % en 2013), dont un tiers présente une forme sévère.

-9 % souffre d'une dépression (une baisse par rapport aux 15 % en 2013).

-7 % est affecté par un trouble du comportement alimentaire de type anorexie-boulimie (8 % en 2013). Les jeunes de 15 à 24 ans sont les plus concernés (14 %).

Pour Lydia Gisle, chercheuse chez Siensano, " si les symptômes perdurent ou sont récurrents, il est important d'en parler avec un professionnel de la santé, à commencer par son médecin généraliste, afin de trouver ensemble une prise en charge qui soit la mieux adaptée ".

Les femmes et les seniors plus vulnérables

Pour la première fois, l'enquête santé se penche sur les troubles psychiques chez les enfants et adolescents âgés de 2 à 18 ans.

Un certain nombre d'enfants et d'adolescents éprouve des problèmes relationnels (11 %), des troubles émotionnels (10 %), des troubles des conduites (9 %), des troubles déficitaires de l'attention et hyperactivité (TDAH) (12 %) et une déficience au niveau des comportements prosociaux (7 %).

Les catégories suivantes sont plus vulnérables : les femmes, les personnes de 25 - 54 ans, les seniors de plus de 75 ans et les personnes moins scolarisées.

" On constate également que la région flamande est plus épargnée que les régions wallonne et de Bruxelles Capitale. " On attend donc de la Conférence interministérielle santé publique qu'elle suive ces développements avec attention.

Le 5ème rapport de l'Enquête de Santé aborde la dimension du bien-être subjectif comme indicateur d'une bonne santé mentale chez les adultes (15 ans et plus).Les principaux résultats glanés par Sciensano sont les suivants :-1 personne sur 5 se dit très satisfaite de sa vie et 2 personnes sur 3 ont un niveau de bien-être psychologique qualifié de positif.-12 % de la population, par contre, est très peu satisfaite de sa vie et seulement 14 % jouit d'un niveau optimal d'énergie vitale.-1 personne sur 3 témoigne d'un mal-être psychologique, dont les principales difficultés relevées sont de se sentir constamment tendu et stressé (29 %), de manquer de sommeil à cause de soucis (23 %), ainsi que de se sentir malheureux et déprimé (20 %).-19 % de la population se dit être aujourd'hui moins optimiste qu'à l'habitude pour son futur.Toutefois, les Belges sont en moyenne assez satisfaits de leur vie (7,4/10, au-dessus de la moyenne européenne). Les catégories scorant un peu moins bien sont les femmes, les personnes d'âge actif, et les personnes désavantagées sur le plan socio-économique.Concernant l'anxiété, les différentes formes de dépression et les troubles du comportement alimentaire, pas de gros changement par rapport à 2013.-11 % de la population manifeste un trouble anxieux (un taux stable par rapport aux 10 % en 2013), dont un tiers présente une forme sévère.-9 % souffre d'une dépression (une baisse par rapport aux 15 % en 2013).-7 % est affecté par un trouble du comportement alimentaire de type anorexie-boulimie (8 % en 2013). Les jeunes de 15 à 24 ans sont les plus concernés (14 %).Pour Lydia Gisle, chercheuse chez Siensano, " si les symptômes perdurent ou sont récurrents, il est important d'en parler avec un professionnel de la santé, à commencer par son médecin généraliste, afin de trouver ensemble une prise en charge qui soit la mieux adaptée ".Pour la première fois, l'enquête santé se penche sur les troubles psychiques chez les enfants et adolescents âgés de 2 à 18 ans.Un certain nombre d'enfants et d'adolescents éprouve des problèmes relationnels (11 %), des troubles émotionnels (10 %), des troubles des conduites (9 %), des troubles déficitaires de l'attention et hyperactivité (TDAH) (12 %) et une déficience au niveau des comportements prosociaux (7 %).Les catégories suivantes sont plus vulnérables : les femmes, les personnes de 25 - 54 ans, les seniors de plus de 75 ans et les personnes moins scolarisées." On constate également que la région flamande est plus épargnée que les régions wallonne et de Bruxelles Capitale. " On attend donc de la Conférence interministérielle santé publique qu'elle suive ces développements avec attention.