Plus de 90% des répondants s'en remettent aux services de soins de santé et aux institutions scientifiques. Le gouvernement rassure beaucoup moins la population avec 57% des répondants qui ont confiance dans le gouvernement fédéral et encore moins dans les autres formations des entités fédérées.

L'enquête met encore en évidence la forte proportion de Belges ayant annulé un rendez-vous médical, compte tenu du contexte de crise sanitaire. "L'épidémie du Covid-19 a eu un impact important sur l'accès au système de soins de santé pour des problèmes non liés au coronavirus." Une grande proportion des participants à l'enquête déclarent avoir annulé des rendez-vous prévus au cours des quatre dernières semaines, les taux variant entre 25 et 90% selon le prestataires de soins. "Il est alarmant de constater, par exemple, que 65% des personnes qui devaient passer un traitement médico-technique (radiothérapie, dialyse...) ont dû l'annuler", souligne Sciensano.

Le questionnaire de l'institut abordait également la santé mentale des répondants. Les troubles anxieux (20%) ont fortement augmenté depuis le début de la crise du coronavirus en comparaison avec les résultats de l'enquête de santé de 2018 (11%). Les femmes (24%) sont davantage concernées que les hommes (16%). Environ une personne sur quatre entre 16 et 44 ans (25%) présente un trouble anxieux (soit 20% des hommes et 30% des femmes). La prévalence du trouble anxieux diminue avec l'âge à partir de 45 ans.

Les troubles dépressifs (16%) ont aussi fortement augmenté par rapport à 2018 (10%). Les jeunes de 16 à 24 ans sont particulièrement affectés: la prévalence de la dépression a triplé parmi les jeunes filles, atteignant près de 30% d'entre elles, et quadruplé chez les jeunes garçons (29%).

Si cette première enquête de santé Covid-19, menée début avril, a recueilli un nombre massif de réponses (44.000 - 64% en Flandre, 26% en Wallonie et 10% à Bruxelles), l'institut précise lui-même que l'échantillon n'est pas représentatif de la population, les répondants ayant été recrutés via les réseaux de Sciensano et de ses employés, entraînant notamment un statut socio-économique de l'échantillon plus élevé que la population générale.

Sciensano invite par ailleurs les citoyens à prendre part, via son site internet, à sa seconde enquête santé qui s'intéresse, elle, à nos habitudes de vie et notre bien-être pendant cette période de crise. L'enquête est en ligne jusqu'au 22 avril.

Plus de 90% des répondants s'en remettent aux services de soins de santé et aux institutions scientifiques. Le gouvernement rassure beaucoup moins la population avec 57% des répondants qui ont confiance dans le gouvernement fédéral et encore moins dans les autres formations des entités fédérées. L'enquête met encore en évidence la forte proportion de Belges ayant annulé un rendez-vous médical, compte tenu du contexte de crise sanitaire. "L'épidémie du Covid-19 a eu un impact important sur l'accès au système de soins de santé pour des problèmes non liés au coronavirus." Une grande proportion des participants à l'enquête déclarent avoir annulé des rendez-vous prévus au cours des quatre dernières semaines, les taux variant entre 25 et 90% selon le prestataires de soins. "Il est alarmant de constater, par exemple, que 65% des personnes qui devaient passer un traitement médico-technique (radiothérapie, dialyse...) ont dû l'annuler", souligne Sciensano. Le questionnaire de l'institut abordait également la santé mentale des répondants. Les troubles anxieux (20%) ont fortement augmenté depuis le début de la crise du coronavirus en comparaison avec les résultats de l'enquête de santé de 2018 (11%). Les femmes (24%) sont davantage concernées que les hommes (16%). Environ une personne sur quatre entre 16 et 44 ans (25%) présente un trouble anxieux (soit 20% des hommes et 30% des femmes). La prévalence du trouble anxieux diminue avec l'âge à partir de 45 ans. Les troubles dépressifs (16%) ont aussi fortement augmenté par rapport à 2018 (10%). Les jeunes de 16 à 24 ans sont particulièrement affectés: la prévalence de la dépression a triplé parmi les jeunes filles, atteignant près de 30% d'entre elles, et quadruplé chez les jeunes garçons (29%). Si cette première enquête de santé Covid-19, menée début avril, a recueilli un nombre massif de réponses (44.000 - 64% en Flandre, 26% en Wallonie et 10% à Bruxelles), l'institut précise lui-même que l'échantillon n'est pas représentatif de la population, les répondants ayant été recrutés via les réseaux de Sciensano et de ses employés, entraînant notamment un statut socio-économique de l'échantillon plus élevé que la population générale. Sciensano invite par ailleurs les citoyens à prendre part, via son site internet, à sa seconde enquête santé qui s'intéresse, elle, à nos habitudes de vie et notre bien-être pendant cette période de crise. L'enquête est en ligne jusqu'au 22 avril.