Le Gouvernement de Wallonie vient d'arrêter les modalités d'organisation de la " campagne d'automne " de vaccination contre le Covid-19 en Wallonie.
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Conformément aux décisions de la Conférence interministérielle Santé (CIM) et suivant l'avis du Conseil supérieur de la Santé, la campagne automnale visera prioritairement les personnes les plus fragilisées et exposées, à savoir : les personnes immunodéprimées, celles de 65 ans et plus, les résidents des structures d'hébergement (maisons de repos, handicap, santé mentale), les professionnels de la santé et les 50-64 ans. Une attention particulière sera également accordée aux femmes enceintes.Le reste de la population de 18 ans et plus pourra ensuite se faire vacciner sur base volontaire. Chaque personne qui remplit les durées requises entre deux injections (idéalement six mois) pourra donc recevoir ce booster très efficace contre les formes graves du Covid-19. Cette campagne de vaccination automnale sera également l'occasion d'encourager toute personne ne disposant pas encore d'une protection vaccinale optimale à recevoir sa première vaccination ou son premier booster. La nouvelle campagne wallonne de vaccination démarrera la semaine du 5 septembre. Au total, elle devrait s'étendre sur une période d'environ huit semaines.Concrètement, les personnes de plus de 65 ans, les immunodéprimés, le personnel des maisons de repos ainsi que le personnel du secteur de la santé recevront, fin août, une invitation pour aller se faire vacciner prioritairement dès début septembre. Cette première phase de vaccination devrait s'étendre sur environ quatre semaines. Durant cette étape et à l'instar des campagnes antérieures, les hôpitaux pourront prendre en charge la vaccination de l'ensemble de leur personnel. À cet égard, un courrier d'information et d'organisation vient de leur être envoyé. Les maisons de repos et structures résidentielles de santé mentale pourront également directement vacciner leurs résidents. Le processus organisationnel est aussi en cours. En parallèle, une information spécifique sera diffusée à l'attention des femmes enceintes afin de les encourager à prendre rendez-vous directement en téléphonant à l'Aviq, au 071/31.34.93, numéro accessible du lundi au vendredi de 8h à 17h.Dans un second temps, les personnes de 50 à 64 ans recevront une invitation pour aller se faire vacciner. La possibilité sera ensuite offerte à la population de 18 ans et plus d'aller chercher sa dose booster pour maintenir une protection élevée contre les formes graves de la maladie. Cette catégorie de personnes ne recevra pas d'invitation. Elle pourra aller se faire vacciner, sur base volontaire, c'est-à-dire en prenant directement rendez-vous dans un des lieux de vaccination.La plateforme QVAX sera réactivée afin de permettre aux personnes désireuses d'être vaccinées plus vite afin de pouvoir être appelées en cas de plages disponibles. Pour garantir une possibilité de vaccination de proximité à chaque citoyen, la Wallonie va de nouveau renforcer le maillage des lieux de vaccination. Pour rappel, pendant la période des vacances d'été, cinq centres de vaccination restent ouverts.Toutes les informations (lieux, modes de prise de rendez-vous, conditions, etc.) sont disponibles et sont adaptées en permanence sur le site www.jemevaccine.be ou via l'Aviq au 071/31.34.93.Concrètement, dès le démarrage de la campagne automnale, il sera possible de se faire vacciner dans 21 centres de vaccination répartis sur l'ensemble du territoire wallon. Ils seront accessibles, pour la plupart, six jours par semaine. On dénombre en sus plus de 50 pharmacies participantes. Enfin, les médecins généralistes volontaires continueront également de vacciner au sein de leur cabinet médical ou à domicile, sur rendez-vous ou suivant des plages horaires spécifiques. Au total, le nouveau dispositif déployé en Wallonie permettra de vacciner environ 184.000 personnes par semaine. Pour rappel, 85% de la population wallonne de 18 ans et plus est vaccinée contre le Covid-19 et 67% est allée chercher sa dose booster. Pour les publics de 65 ans et plus, ce dernier taux s'élève à 85% et à 84% pour les immunodéprimés.