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Le personnel hospitalier reste mobilisé contre les dispositions prises par la direction dans le cadre du plan de relance du CHPLT qui emploie 1.400 personnes. La nouvelle direction a décidé de passer aux actes en ne reconduisant pas les contrats à durée déterminée, en ne faisant plus appel à l'intérim et en ne remplaçant pas les départs naturels. Les syndicats contestent la méthode. "Nous en sommes déjà à 15 équivalents temps-plein partis en 6 mois alors que l'accord prévoit 25 équivalents en deux ans", constate le front commun CSC Services Publics-CGSP Admi et SLFP qui accepte une réduction du personnel "concertée".Le front commun souligne également que le moratoire accepté lors de la précédente grève, en juin, n'a pas été respecté sollicitant des "mesures structurelles et organisationnelles" pour arriver aux objectifs escomptés par le plan de relance. Le personnel a organisé un barrage filtrant au rond-point de l'hôpital distribuant au passage des tracts aux automobilistes. Des palettes ont été brûlées sur le site de Peltzer où les responsables politiques ont été interpellés sur le futur de l'institution hospitalière.Les négociations se poursuivent. Une réunion est prévue dans le courant du mois.