...

La Fédération des professions libérales et intellectuelles rapporte une hausse de 60% des titulaires d'une profession libérale en dix ans, pour une baisse de 4% de médecins et dentistes sur la même période, due à la limitation du nombre d'entrants aux études, indique L'Echo de ce mardi.La fédération explique cette tendance par le fait que les professions libérales sont moins sensibles à la conjoncture que la plupart des autres métiers. "Ce n'est pas parce que l'économie est en berne que les citoyens se rendent moins souvent chez leur médecin", explique à nos confrères Jan Sap, directeur de la Fédération.Tant Jan Sap que Jan Denys, spécialiste du marché de l'emploi chez Randstad, partagent le même avis quant à la protection de certains marchés: "je comprends l'inquiétude du secteur, mais ce problème se résoudra de lui-même", estime Jan Denys. Contre l'introduction de quotas pour limiter l'accès aux professions libérales, le spécisialiste tempère concernant la médecine. "Je comprends que le gouvernement limite le nombre d'étudiants via un examen d'entrée. Ce sont des études longues et chères, et une pléthode de médecins pourrait faire augmenter les coûts."La Belgique enregistre ainsi moins de professionels en médecine et dentisterie qu'il y a dix ans (-4%), idem dans le notariat (-16%) et la pharmacie (-23%). Le secteur des soins de santé n'en a pas moins suivi la tendance. Le nombre de paramédicaux a aussi fortement augmenté depuis 2004 (+ 60%). Le pays dénombre environ 20.000 infirmières indépendantes, diététiciens et autres orthophonistes de plus qu'il y a dix ans.> Suivez-nous sur les réseaux sociaux: @jdmedecin ou Le Jdm