...

Le médecin iranien avait fait une première grève de la faim à la mi-février, après avoir été informé des nombreuses actions de soutien menées en Europe. Il en a commencé une deuxième le 24 février car il ne peut plus contacter son avocat. La vie de Ahmadreza Djalali serait en danger étant donné sa situation précaire.Le professeur invité de la VUB a été arrêté par les autorités iraniennes le 25 avril 2016. Fin janvier, il a été accusé d'espionnage par les autorités mais n'a pas été officiellement inculpé et aucun procès n'a encore été planifié. Cette situation est contraire aux droits de l'Homme, réagit la rectrice de la VUB dans sa lettre ouverte. Elle espère que l'Iran libérera prochainement le médecin ou organisera rapidement un procès équitable."Nous exhortons nos collègues, mais également les organisations médicales, scientifiques et humanitaires à travers le monde à soutenir cet appel et à le diffuser pour s'assurer que le dossier du Dr. Djalali sera jugé de façon correcte et qu'il sera libéré s'il n'est pas reconnu coupable", écrit Caroline Pauwels.La pétition réclamant la libération du médecin iranien, disponible sur le site change.org, a récolté plus de 222.000 signatures.