La surmortalité provisoire de l'épidémie de grippe de cet hiver 2024-2025 s'élève à 10,8%, ce qui correspond à 2.561 décès supplémentaires entre début décembre dernier et la mi-février, annonce Sciensano. Plus de 23.800 décès étaient théoriquement attendus sur ce laps de temps, or plus de 26.300 ont été enregistrées. La grippe frappe en moyenne un demi-million de Belges chaque année, soit 2 à 8% de la population,

Toujours selon Sciensano, les chiffres actuels de surmortalité, bien qu'élevés, sont comparables à ceux des précédentes épidémies de grippe. En 2018, le taux de surmortalité était de 12,1% (contre 17,7% en 2017 et 16% en 2015).

La plus forte épidémie depuis la pandémie

"En comparaison avec les années précédentes, cette épidémie de grippe a effectivement été plus sévère", admet Marc Van Ranst. "Cependant, ce ne sont pas des chiffres exceptionnellement élevés, même si ce sont les plus importants des années post-covid. Les taux étaient encore plus importants au début des années 2000", souligne-t-il. Le virologue se dit soulagé de la faible circulation du coronavirus cet hiver, sinon la pression sur les soins de santé aurait été bien plus forte.

La surmortalité concerne principalement les 85 ans et plus, avec un taux de 14,9%, soit 1.612 décès supplémentaires. Ce chiffre est de 7,1% chez les 64-85 ans (soit 719 décès supplémentaires) et de 7,7% chez les personnes de moins de 64 ans (224 décès supplémentaires).

Sciensano précise que ces chiffres peuvent encore évoluer puisque la saison grippale n'est pas terminée. Dans le dernier rapport hebdomadaire de l'Institut, l'incidence des consultations en médecine générale pour syndrome grippal (ILI) en lien avec l'influenza diminue : il est passé à un niveau de "faible activité", mais toujours au-dessus du seuil épidémique. L'incidence hebdomadaire des hospitalisations pour infections respiratoires aiguës sévères a continué d'augmenter par rapport à la semaine précédente.

© Sciensano
La surmortalité provisoire de l'épidémie de grippe de cet hiver 2024-2025 s'élève à 10,8%, ce qui correspond à 2.561 décès supplémentaires entre début décembre dernier et la mi-février, annonce Sciensano. Plus de 23.800 décès étaient théoriquement attendus sur ce laps de temps, or plus de 26.300 ont été enregistrées. La grippe frappe en moyenne un demi-million de Belges chaque année, soit 2 à 8% de la population,Toujours selon Sciensano, les chiffres actuels de surmortalité, bien qu'élevés, sont comparables à ceux des précédentes épidémies de grippe. En 2018, le taux de surmortalité était de 12,1% (contre 17,7% en 2017 et 16% en 2015)."En comparaison avec les années précédentes, cette épidémie de grippe a effectivement été plus sévère", admet Marc Van Ranst. "Cependant, ce ne sont pas des chiffres exceptionnellement élevés, même si ce sont les plus importants des années post-covid. Les taux étaient encore plus importants au début des années 2000", souligne-t-il. Le virologue se dit soulagé de la faible circulation du coronavirus cet hiver, sinon la pression sur les soins de santé aurait été bien plus forte.La surmortalité concerne principalement les 85 ans et plus, avec un taux de 14,9%, soit 1.612 décès supplémentaires. Ce chiffre est de 7,1% chez les 64-85 ans (soit 719 décès supplémentaires) et de 7,7% chez les personnes de moins de 64 ans (224 décès supplémentaires).Sciensano précise que ces chiffres peuvent encore évoluer puisque la saison grippale n'est pas terminée. Dans le dernier rapport hebdomadaire de l'Institut, l'incidence des consultations en médecine générale pour syndrome grippal (ILI) en lien avec l'influenza diminue : il est passé à un niveau de "faible activité", mais toujours au-dessus du seuil épidémique. L'incidence hebdomadaire des hospitalisations pour infections respiratoires aiguës sévères a continué d'augmenter par rapport à la semaine précédente.