Dans le rétro, on constate que l'année 2022 a été chargée. De quelques bonnes nouvelles, en particulier la banalisation du Covid-19 non seulement en Belgique, mais aussi dans la majorité du monde. Cependant, la crise du Covid a fait place à diverses crises successives: celle de l'Ukraine, celle de l'énergie et de l'inflation. Et, pour les médecins et plus globalement les soignants qui se sont réveillés avec une gueule de bois au lendemain de la pandémie, une crise existentielle. On soulignera, malgré tout, quelques avancées appréciables pour le corps médical. D'abord, une intégration des soins plus forte, grâce à l'expérience acquise pendant la crise. Ensuite, un accord historique pour relever le nombre de médecins formés en Belgique francophone.

Que nous réserve 2023? Côté hospitalier, les réseaux ne bougeront sans doute pas énormément. Une accalmie dont devrait profiter la réforme du financement hospitalier avec, en point d'orgue, la réforme de la nomenclature qui est promise pour 2023 (lire édition précédente). Côté médecine générale, tous les yeux seront tournés vers le New Deal. Le débat entre Pierre-Louis Deudon (GBO) et David Simon (Absym) à Liège (lire pages 8 et 9) a d'ailleurs donné un avant-goût des débats qui alimenteront les élections syndicales prévues en 2023. D'un point de vue plus régional, les médecins généralistes seront également attentifs au devenir de Proxisanté qui doit, en septembre 2023, aboutir sur des actes concrets et un décret (lire ci-contre).

Le journal du Médecin sera bien entendu là pour traiter ces sujets qui annoncent une année 2023 plus qu'intéressante. En attendant notre prochaine édition le 12 janvier 2023, il nous reste à vous souhaiter à toutes et tous de belles fêtes de fin d'année. Et le meilleur pour 2023.

Dans le rétro, on constate que l'année 2022 a été chargée. De quelques bonnes nouvelles, en particulier la banalisation du Covid-19 non seulement en Belgique, mais aussi dans la majorité du monde. Cependant, la crise du Covid a fait place à diverses crises successives: celle de l'Ukraine, celle de l'énergie et de l'inflation. Et, pour les médecins et plus globalement les soignants qui se sont réveillés avec une gueule de bois au lendemain de la pandémie, une crise existentielle. On soulignera, malgré tout, quelques avancées appréciables pour le corps médical. D'abord, une intégration des soins plus forte, grâce à l'expérience acquise pendant la crise. Ensuite, un accord historique pour relever le nombre de médecins formés en Belgique francophone. Que nous réserve 2023? Côté hospitalier, les réseaux ne bougeront sans doute pas énormément. Une accalmie dont devrait profiter la réforme du financement hospitalier avec, en point d'orgue, la réforme de la nomenclature qui est promise pour 2023 (lire édition précédente). Côté médecine générale, tous les yeux seront tournés vers le New Deal. Le débat entre Pierre-Louis Deudon (GBO) et David Simon (Absym) à Liège (lire pages 8 et 9) a d'ailleurs donné un avant-goût des débats qui alimenteront les élections syndicales prévues en 2023. D'un point de vue plus régional, les médecins généralistes seront également attentifs au devenir de Proxisanté qui doit, en septembre 2023, aboutir sur des actes concrets et un décret (lire ci-contre). Le journal du Médecin sera bien entendu là pour traiter ces sujets qui annoncent une année 2023 plus qu'intéressante. En attendant notre prochaine édition le 12 janvier 2023, il nous reste à vous souhaiter à toutes et tous de belles fêtes de fin d'année. Et le meilleur pour 2023.