Désigner 2022 comme "Année européenne de la jeunesse" est donc une excellente décision de l'Europe. Dans l'UE, une personne sur six a entre 15 et 29 ans. Comme l'a déclaré Mariya Gabriel, commissaire européenne à l'innovation, à la recherche, à la culture, à l'enseignement et à la jeunesse : "Nous comprenons tous combien il est important de mettre les jeunes sous les projecteurs et de célébrer leur résilience après ces deux années très difficiles." De nombreux événements sont organisés au niveau européen et national pour impliquer les jeunes et les faire participer aux discussions sur notre/leur avenir.

ll est important que les jeunes reçoivent également une attention particulière au coeur de nos politiques de santé. En 2021, les Mutualités libres s'étaient déjà penchées sur la santé mentale des jeunes. Une enquête menée auprès de 1.000 jeunes a montré que, non seulement les besoins en matière d'aide psychologique sont importants, mais aussi qu'il existe encore de nombreux obstacles. 35 % des jeunes qui ont indiqué avoir des problèmes psychologiques ont admis qu'il leur était difficile de demander de l'aide (professionnelle). Entre-temps, des mesures ont été prises dans le cadre de cette politique, mais les enjeux restent importants.

Renforcer la prévention

Il est également nécessaire de renforcer la prévention et la promotion de la santé pour améliorer la santé de nos jeunes. 17 % des jeunes de 15 ans souffrent de surpoids et d'obésité. Selon l'OCDE, 40 % des jeunes belges âgés de 15 ans font état de problèmes de santé réguliers et 15,4 % des jeunes fument quotidiennement. Toujours selon l'OCDE, les fruits et légumes ne font pas partie du régime quotidien de plus de 34 % des jeunes de 15 ans, tandis que seulement 14,5 % d'entre eux déclarent pratiquer une activité physique pendant une heure par jour. L'impact de la pollution environnementale et du changement climatique sur notre santé reste élevé, malgré des mesures positives telles que les zones à faibles émissions (LEZ) dans les villes. Il ne faut pas non plus oublier que la santé des jeunes est plus fragile. Pensons notamment au PFOS (acide perfluorooctanesulfonique), un perturbateur endocrinien qui peut avoir un impact négatif sur le développement physiologique et mental des jeunes.

En 2022, les Mutualités libres accorderont une attention toute particulière aux besoins et à la place des jeunes dans les politiques de santé.

Évoquons aussi la solidarité, un fondement important de notre protection sociale et de notre sécurité sociale. ll est fondamental que les générations futures prennent conscience de son importance. En ces temps de restrictions budgétaires et de possibles réformes de l'État, des années charnières se profilent pour notre assurance maladie et invalidité. Il est essentiel que la solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades, entre les jeunes et les personnes âgées, soit davantage encouragée et protégée. D'autre part, les adultes d'aujourd'hui doivent assurer la pérennité de notre système de soins de santé et veiller à ce que les générations futures bénéficient de la même protection sociale que nous aujourd'hui.

Dans quelques années, il y aura des élections, et de nombreux jeunes feront entendre leur voix. En 2022, les Mutualités libres accorderont une attention toute particulière aux besoins et à la place des jeunes dans les politiques de santé. Parce que les jeunes sont notre avenir.

Désigner 2022 comme "Année européenne de la jeunesse" est donc une excellente décision de l'Europe. Dans l'UE, une personne sur six a entre 15 et 29 ans. Comme l'a déclaré Mariya Gabriel, commissaire européenne à l'innovation, à la recherche, à la culture, à l'enseignement et à la jeunesse : "Nous comprenons tous combien il est important de mettre les jeunes sous les projecteurs et de célébrer leur résilience après ces deux années très difficiles." De nombreux événements sont organisés au niveau européen et national pour impliquer les jeunes et les faire participer aux discussions sur notre/leur avenir.ll est important que les jeunes reçoivent également une attention particulière au coeur de nos politiques de santé. En 2021, les Mutualités libres s'étaient déjà penchées sur la santé mentale des jeunes. Une enquête menée auprès de 1.000 jeunes a montré que, non seulement les besoins en matière d'aide psychologique sont importants, mais aussi qu'il existe encore de nombreux obstacles. 35 % des jeunes qui ont indiqué avoir des problèmes psychologiques ont admis qu'il leur était difficile de demander de l'aide (professionnelle). Entre-temps, des mesures ont été prises dans le cadre de cette politique, mais les enjeux restent importants.Il est également nécessaire de renforcer la prévention et la promotion de la santé pour améliorer la santé de nos jeunes. 17 % des jeunes de 15 ans souffrent de surpoids et d'obésité. Selon l'OCDE, 40 % des jeunes belges âgés de 15 ans font état de problèmes de santé réguliers et 15,4 % des jeunes fument quotidiennement. Toujours selon l'OCDE, les fruits et légumes ne font pas partie du régime quotidien de plus de 34 % des jeunes de 15 ans, tandis que seulement 14,5 % d'entre eux déclarent pratiquer une activité physique pendant une heure par jour. L'impact de la pollution environnementale et du changement climatique sur notre santé reste élevé, malgré des mesures positives telles que les zones à faibles émissions (LEZ) dans les villes. Il ne faut pas non plus oublier que la santé des jeunes est plus fragile. Pensons notamment au PFOS (acide perfluorooctanesulfonique), un perturbateur endocrinien qui peut avoir un impact négatif sur le développement physiologique et mental des jeunes.Évoquons aussi la solidarité, un fondement important de notre protection sociale et de notre sécurité sociale. ll est fondamental que les générations futures prennent conscience de son importance. En ces temps de restrictions budgétaires et de possibles réformes de l'État, des années charnières se profilent pour notre assurance maladie et invalidité. Il est essentiel que la solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades, entre les jeunes et les personnes âgées, soit davantage encouragée et protégée. D'autre part, les adultes d'aujourd'hui doivent assurer la pérennité de notre système de soins de santé et veiller à ce que les générations futures bénéficient de la même protection sociale que nous aujourd'hui.Dans quelques années, il y aura des élections, et de nombreux jeunes feront entendre leur voix. En 2022, les Mutualités libres accorderont une attention toute particulière aux besoins et à la place des jeunes dans les politiques de santé. Parce que les jeunes sont notre avenir.