Selon l'étude menée par la MC auprès de ses membres en MR-MRS, 39% d'entre eux ont consommé un antidépresseur pendant au moins 30 jours. Le "plus inquiétant est le fait que plus de la moitié des résidents qui consomment des antidépresseurs reçoivent des antidépresseurs inappropriés aux personnes âgées" car ils entraînent des effets secondaires néfastes ou sont plutôt prescrits pour d'autres maladies, souligne la MC.

Le constat est semblable pour les antipsychotiques: 19% des résidents en consomment et dans plus de deux tiers des cas il s'agit de médicaments inappropriés.

Pour la MC, ces chiffres "sont tout simplement alarmants". "La MC plaide pour un usage judicieux des antidépresseurs et des antipsychotiques", déclare Jean Hermesse, secrétaire générale de la MC. "Bien entendu, ces médicaments ont démontré leur utilité dans certaines circonstances pour les personnes âgées, mais leur administrer un comprimé ne peut pas devenir un automatisme au moindre symptôme de déprime, d'anxiété ou d'agitation. Les soins de santé mentale vont bien au-delà d'une simple médication."

Une autre approche est possible, estime la mutualité, évoquant des situations très différentes d'une MR-MRS à l'autre. "Certaines maisons de repos sont parvenues à réduire l'usage de psychotropes. Elles misent par exemple sur une concertation intensive entre les médecins, le personnel, les résidents et leurs familles. Ces expériences doivent être partagées au maximum afin que d'autres institutions puissent leur emboiter le pas."

Pour la MC, il est temps d'ouvrir un débat sur ces maisons dont la mission essentielle est d'accompagner la vie des personnes âgées et "non de gérer des aboutissements de vie". "Tout le personnel des maisons de repos doit avoir le temps de s'impliquer dans l'accompagnement des résidents. Ce sera la seule manière de réduire l'usage des antidépresseurs et des antipsychotiques en maison de repos", conclut Jean Hermesse.

Selon l'étude menée par la MC auprès de ses membres en MR-MRS, 39% d'entre eux ont consommé un antidépresseur pendant au moins 30 jours. Le "plus inquiétant est le fait que plus de la moitié des résidents qui consomment des antidépresseurs reçoivent des antidépresseurs inappropriés aux personnes âgées" car ils entraînent des effets secondaires néfastes ou sont plutôt prescrits pour d'autres maladies, souligne la MC. Le constat est semblable pour les antipsychotiques: 19% des résidents en consomment et dans plus de deux tiers des cas il s'agit de médicaments inappropriés. Pour la MC, ces chiffres "sont tout simplement alarmants". "La MC plaide pour un usage judicieux des antidépresseurs et des antipsychotiques", déclare Jean Hermesse, secrétaire générale de la MC. "Bien entendu, ces médicaments ont démontré leur utilité dans certaines circonstances pour les personnes âgées, mais leur administrer un comprimé ne peut pas devenir un automatisme au moindre symptôme de déprime, d'anxiété ou d'agitation. Les soins de santé mentale vont bien au-delà d'une simple médication." Une autre approche est possible, estime la mutualité, évoquant des situations très différentes d'une MR-MRS à l'autre. "Certaines maisons de repos sont parvenues à réduire l'usage de psychotropes. Elles misent par exemple sur une concertation intensive entre les médecins, le personnel, les résidents et leurs familles. Ces expériences doivent être partagées au maximum afin que d'autres institutions puissent leur emboiter le pas." Pour la MC, il est temps d'ouvrir un débat sur ces maisons dont la mission essentielle est d'accompagner la vie des personnes âgées et "non de gérer des aboutissements de vie". "Tout le personnel des maisons de repos doit avoir le temps de s'impliquer dans l'accompagnement des résidents. Ce sera la seule manière de réduire l'usage des antidépresseurs et des antipsychotiques en maison de repos", conclut Jean Hermesse.