"Des gens qui présentent des troubles mentaux n'ont pas leur place en prison", observe Mme Paci. "Dans ces ailes, on les assomme de médicaments, on ne les soigne pas et, bien souvent, leur état mental s'aggrave. À l'annexe psychiatrique de Lantin, il n'y a même plus de médecin : c'est une assistante sociale qui doit veiller sur eux", poursuit-elle. Elle pointe que toutes sortes de pathologies (malades mentaux, schizophrènes...) se retrouvent mélangées, sans aucun soin adapté.

Selon le ministre de la Justice Koen Geens, 549 détenus sont "internés" dans notre pays : 376 dans un établissement de protection sociale (comme Paifve), 5 dans un centre médical pour raisons médicales et 168 dans les annexes psychiatriques des prisons. "Mais ces chiffres ne reprennent que les internés, pas les détenus en préventive", précise l'observatoire des prisons.

Toujours selon Koen Geens, 204 internés ont introduit une demande d'indemnisation, suite à la condamnation de l'État belge. En effet, en 2016, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la Belgique, lui donnant deux ans pour améliorer la situation des personnes internées et leur proposer des infrastructures de soins adaptés.

Disclaimer: Belga diffuse quotidiennement des dépêches reprenant des informations provenant d'autres médias. Ces dépêches sont identifiables par le mot-clé PRESS. Belga ne peut toutefois pas être tenu pour responsable de ces informations fournies par d'autres médias. Merci aux rédactions qui les utiliseraient de toujours citer la source exacte des informations relayées par Belga.

"Des gens qui présentent des troubles mentaux n'ont pas leur place en prison", observe Mme Paci. "Dans ces ailes, on les assomme de médicaments, on ne les soigne pas et, bien souvent, leur état mental s'aggrave. À l'annexe psychiatrique de Lantin, il n'y a même plus de médecin : c'est une assistante sociale qui doit veiller sur eux", poursuit-elle. Elle pointe que toutes sortes de pathologies (malades mentaux, schizophrènes...) se retrouvent mélangées, sans aucun soin adapté. Selon le ministre de la Justice Koen Geens, 549 détenus sont "internés" dans notre pays : 376 dans un établissement de protection sociale (comme Paifve), 5 dans un centre médical pour raisons médicales et 168 dans les annexes psychiatriques des prisons. "Mais ces chiffres ne reprennent que les internés, pas les détenus en préventive", précise l'observatoire des prisons. Toujours selon Koen Geens, 204 internés ont introduit une demande d'indemnisation, suite à la condamnation de l'État belge. En effet, en 2016, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la Belgique, lui donnant deux ans pour améliorer la situation des personnes internées et leur proposer des infrastructures de soins adaptés. Disclaimer: Belga diffuse quotidiennement des dépêches reprenant des informations provenant d'autres médias. Ces dépêches sont identifiables par le mot-clé PRESS. Belga ne peut toutefois pas être tenu pour responsable de ces informations fournies par d'autres médias. Merci aux rédactions qui les utiliseraient de toujours citer la source exacte des informations relayées par Belga.