À côté des protections individuelles, des règles de distanciations sociales et d'hygiène, du dépistage massif nécessaire, le dispositif de contact tracing vient en appui aux mesures permettant de contenir l'épidémie pendant ce déconfinement progressif.

" Il s'agit d'assurer la traçabilité du parcours des personnes infectées et de celles avec qui elles ont été en contact pour couper la chaine de transmission du virus ", explique la Région wallonne. " L'objectif est d'isoler les personnes qui seraient effectivement infectées et de monitorer leur entourage pour limiter la propagation du Covid-19. "

Les trois Régions du pays avancent depuis plusieurs jours, au sein d'un groupe de travail interfédéral, sur la construction d'un modèle commun de suivi des contacts inédit à l'échelle du pays. La volonté est d'avoir les mêmes profils de fonction, des modèles types de questionnaires et des formations identiques tout comme un système central de reporting (via eHealth) afin de garantir une vue globale et permanente de la situation épidémique en Belgique et de prendre, si nécessaire, les mesures qui s'imposent.

En Wallonie, le contact tracing s'organisera progressivement suivant deux phases.

Première phase dès le 4 mai

L'Aviq et sa Cellule des maladies infectieuses ainsi que des volontaires de la Fonction publique wallonne assureront, dès ce lundi 4 mai et jusqu'à la mi-mai, la première phase du contact tracing. Un appel aux volontaires vient d'être lancé au sein de la Fonction publique wallonne.

Ces volontaires seront formés d'ici la fin de la semaine (via l'e-learning principalement) et démarreront donc le contact tracing à partir de lundi. Plusieurs dizaines d'agents sont attendus pour tester le processus.

La supervision de ce premier dispositif sera assurée par la Cellule des maladies infectieuses de l'Aviq qui dispose d'une expertise importante en matière de contact tracing puisqu'elle organise ce traçage depuis plus de dix ans pour tout type d'épidémie (rougeole, malaria, etc.). Cette cellule a également géré toute la procédure de suivi des contacts lors de l'arrivée de l'épidémie Covid-19 en Belgique.

Le fédéral ajustera ses dispositifs légaux pour veiller aux normes de respect de la vie privée.

Seconde phase à partir de mi-mai

Un marché public de services urgent relatif à des prestations externalisées de contact tracing a été lancé le 30 avril. Il prévoit que le prestataire pourra mobiliser environ 570 personnes jusqu'au 31 décembre 2020 (avec possibilité de prolongation).

Ce marché public portera sur les prestations de service de call center, de prestations sur le terrain ainsi que leur supervision, en ce compris le matériel nécessaire (ordinateurs, GSM, etc.) et la protection des travailleurs (masques, gel, gants, etc.).

Compte tenu de l'ampleur de la tâche dans le cadre du déconfinement, cette mission ne pourra plus être complètement réalisée à l'échelle de la Cellule des maladies infectieuses de l'Aviq élargie aux administrations. La Cellule des maladies infectieuses assurera toutefois le pilotage du projet en lien permanent avec le prestataire de service qui sera désigné par la Wallonie.

Le Gouvernement wallon avancera donc progressivement dans sa gestion du contact tracing avec une série de personnes déjà opérationnelles dès ce lundi 4 mai grâce à un vaste appel à volontaires au sein de la fonction publique wallonne.

Profils et fonctionnement

Les différentes personnes qui travailleront sur le contact tracing seront principalement chargées de :

- Contacter les personnes infectées par téléphone, d'identifier et de répertorier les personnes avec qui elles ont récemment été en contact ;

- Contacter à domicile (si les contacts par téléphone restent infructueux) les personnes identifiées, répertoriées et leur demander de prendre les mesures nécessaires ;

- Coordonner l'ensemble du processus de suivi dans la mesure où il porte la responsabilité d'un suivi de qualité respectant les procédures évoquées ci-après ;

- D'utiliser la plate-forme logicielle interfédérale qui sera mise à disposition pour assurer le reporting sécurisé des informations obtenues ;

- De respecter le dispositif établi (formulaire de questions standardisé, suivi de procédure d'entretien et d'encodage des données) ;

- De respecter scrupuleusement la confidentialité des données. À cet égard, le personnel sera tenu de signer un engagement de confidentialité en ligne, avant de se connecter pour la première fois à la plateforme logicielle interfédérale du call center ;

- Les agents devront par ailleurs systématiquement s'identifier via leur carte d'identité électronique avant le démarrage de leur tâche.

Deux types de profils seront nécessaires pour effectuer ces opérations à savoir, des agents " contact center " (call center) et superviseurs ainsi que des agents de " terrain " et superviseurs.

À côté des protections individuelles, des règles de distanciations sociales et d'hygiène, du dépistage massif nécessaire, le dispositif de contact tracing vient en appui aux mesures permettant de contenir l'épidémie pendant ce déconfinement progressif." Il s'agit d'assurer la traçabilité du parcours des personnes infectées et de celles avec qui elles ont été en contact pour couper la chaine de transmission du virus ", explique la Région wallonne. " L'objectif est d'isoler les personnes qui seraient effectivement infectées et de monitorer leur entourage pour limiter la propagation du Covid-19. "Les trois Régions du pays avancent depuis plusieurs jours, au sein d'un groupe de travail interfédéral, sur la construction d'un modèle commun de suivi des contacts inédit à l'échelle du pays. La volonté est d'avoir les mêmes profils de fonction, des modèles types de questionnaires et des formations identiques tout comme un système central de reporting (via eHealth) afin de garantir une vue globale et permanente de la situation épidémique en Belgique et de prendre, si nécessaire, les mesures qui s'imposent.En Wallonie, le contact tracing s'organisera progressivement suivant deux phases.L'Aviq et sa Cellule des maladies infectieuses ainsi que des volontaires de la Fonction publique wallonne assureront, dès ce lundi 4 mai et jusqu'à la mi-mai, la première phase du contact tracing. Un appel aux volontaires vient d'être lancé au sein de la Fonction publique wallonne.Ces volontaires seront formés d'ici la fin de la semaine (via l'e-learning principalement) et démarreront donc le contact tracing à partir de lundi. Plusieurs dizaines d'agents sont attendus pour tester le processus.La supervision de ce premier dispositif sera assurée par la Cellule des maladies infectieuses de l'Aviq qui dispose d'une expertise importante en matière de contact tracing puisqu'elle organise ce traçage depuis plus de dix ans pour tout type d'épidémie (rougeole, malaria, etc.). Cette cellule a également géré toute la procédure de suivi des contacts lors de l'arrivée de l'épidémie Covid-19 en Belgique.Le fédéral ajustera ses dispositifs légaux pour veiller aux normes de respect de la vie privée.Un marché public de services urgent relatif à des prestations externalisées de contact tracing a été lancé le 30 avril. Il prévoit que le prestataire pourra mobiliser environ 570 personnes jusqu'au 31 décembre 2020 (avec possibilité de prolongation).Ce marché public portera sur les prestations de service de call center, de prestations sur le terrain ainsi que leur supervision, en ce compris le matériel nécessaire (ordinateurs, GSM, etc.) et la protection des travailleurs (masques, gel, gants, etc.).Compte tenu de l'ampleur de la tâche dans le cadre du déconfinement, cette mission ne pourra plus être complètement réalisée à l'échelle de la Cellule des maladies infectieuses de l'Aviq élargie aux administrations. La Cellule des maladies infectieuses assurera toutefois le pilotage du projet en lien permanent avec le prestataire de service qui sera désigné par la Wallonie.Le Gouvernement wallon avancera donc progressivement dans sa gestion du contact tracing avec une série de personnes déjà opérationnelles dès ce lundi 4 mai grâce à un vaste appel à volontaires au sein de la fonction publique wallonne.