C'est une petite phrase de rien du tout, "pas d'acharnement n'est-ce pas, docteur", qui accompagne les hospitalisations de la tante qui n'en finit pas de vieillir, de l'oncle qui a fait une vilaine chute, du voisin atteint d'une pneumonie.
Les médecins font face à un nombre croissant de violences verbales, psychologiques, physiques, voire sexuelles, dans le cadre de leur profession. Quel impact ces agressions peuvent-elles avoir? Et comment (mieux) les gérer?
La Cour constitutionnelle s'est récemment prononcée sur le recours en annulation introduit à l'encontre de la disposition législative autorisant les pharmaciens à administrer le vaccin contre le coronavirus[1].