Tout sur Santé

La néphrologue Catherine Fonck termine son mandat aux Engagés et ne se représentera plus. Tour à tour ministre de l'Enseignement et parlementaire hyperactive à la Chambre, elle entame un retour aux sources de la "santé de terrain". Heureuse de ce qu'elle a pu accomplir, elle se dit en même temps fatiguée de la politique politicienne.

La réunion ministérielle de l'OCDE fin janvier était présidée par Frank Vandenbroucke. Il a prononcé quelques mots de clôture dont voici la substantifique moelle.

Comme chaque année, Think Pink organise la campagne "Octobre rose" consacrée à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein. L'occasion de se pencher sur les politiques menées en Wallonie.

Le budget soins de santé 2024 aide peu les médecins, mais n'oublie pas les patients. Les appareils auditifs, les lunettes mais aussi les applications mobiles sont désormais mieux remboursés.

Vendredi dernier, le gouvernement, sur proposition de Frank Vandenbroucke, a approuvé la nouvelle profession de soins "assistant de pratique". Les formations à cette nouvelle fonction seront organisées dès l'automne 2024. L'assistant de pratique doit soulager le médecin de première ligne. L'Absym approuve.

Fort du constat que les médecins généralistes sont surchargés, notre bien-aimé ministre de la Santé avait décidé en janvier 2021 d'autoriser les pharmaciens à vacciner contre le covid-19. Situation d'urgence, corps médical épuisé : tels étaient les arguments invoqués pour justifier cette décision...

Le ministère de la Santé a officiellement reconnu la Délégation des médecins en formation (DeMeFF) comme l'association représentative des médecins spécialistes en formation francophones au sein du Conseil supérieur des médecins spécialistes et des médecins généralistes.

Par le biais d'une question parlementaire, le ministre de la Santé était mis sur la sellette sur son projet de limitation des suppléments d'honoraires. En appelant les organisation syndicales à formuler une proposition conjointe, Frank Vandenbroucke garantit que le sujet sera négocié en médico-mut.

Ce sont les trois mots d'ordre de la réforme de la profession d'infirmier. Explications avec Ann Van Heck, professeure en Sciences infirmières à l'UGent, qui dirige le groupe de travail "différenciation des tâches, délégation des tâches et transfert des tâches".

C'est un vaste chantier dans lequel se lance Frank Vandenbroucke, ministre fédéral de la Santé. Sur la table: la volonté de remodeler les tâches du personnel infirmier. Il peut, pour ce faire, s'appuyer sur le rapport du groupe de travail "différenciation des tâches, délégation des tâches et transfert des tâches" dirigé par Ann Van Hecke, professeure en Sciences infirmières à l'UGent. Le timing est serré, puisque l'ambition est d'arriver à une réforme aboutie d'ici fin 2023.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).